Prévisions chocs
Une entreprise du classement Fortune 500 nomme un modèle d’intelligence artificielle comme directeur général.
Charu Chanana
Responsable de la Stratégie Investissement
Le chancelier allemand Olaf Scholz a perdu un vote de confiance comme prévu hier, déclenchant des élections anticipées fixées au 23 février, soit sept mois avant les élections régulières, marquant la sixième fois depuis la Seconde Guerre mondiale qu'une telle élection est avancée.
L’ISM des services aux États-Unis a atteint ses plus hauts niveaux depuis octobre 2021, à 58,5, tandis que le secteur manufacturier s'établit à 48,3. L’emploi composite dépasse 50 pour la première fois depuis juillet, et les nouvelles commandes atteignent leur plus haut niveau depuis avril 2022. Les données sur les prix restent stables, envoyant un signal « Goldilocks » avant la décision de la Fed cette semaine, où une réduction de 25 pb est anticipée, mais le chemin pour 2025 reste incertain.
Les PMIs de la zone euro montrent également des améliorations, principalement grâce aux services qui sont passés en territoire d'expansion à 51,4. Le secteur manufacturier reste inchangé à 45,2, tandis que les PMIs manufacturiers allemands et français reculent. Le PMI des services en Allemagne progresse néanmoins. Pendant ce temps, le PMI manufacturier du Royaume-Uni baisse à 47,3 contre 48 en novembre, tandis que les services augmentent à 51,4 contre 50,8.
Enquête IFO de décembre en Allemagne (09h00), Kazimir et Rehn de la BCE (09h00), enquête ZEW en Allemagne (10h00), décision de taux en Hongrie (13h00), IPC de novembre au Canada (13h30), ventes au détail de novembre aux États-Unis (13h30), production industrielle aux États-Unis (14h15), indice NAHB du marché immobilier (15h00), adjudication de bons à 20 ans aux États-Unis (18h00).
Réunions des banques centrales : FOMC (mercredi), Banque du Japon et Banque d'Angleterre (jeudi).
États-Unis : Les actions américaines ont affiché des résultats mitigés lundi alors que les investisseurs se préparent à la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale cette semaine. Le Nasdaq 100 a grimpé de 1,3 %, dépassant pour la première fois le seuil des 22 000 points, poussé par Broadcom (+11,2 %) après avoir atteint une valorisation de 1 000 milliards de dollars et Tesla (+6,1 %). Apple (+1,1 %) et Alphabet (+3,6 %) ont également atteint des sommets historiques. Cependant, le Dow Jones a reculé de 0,25 %, marquant son huitième repli consécutif, plombé par une baisse de 4,2 % de UnitedHealth Group. Super Micro Computer a chuté de 8,2 % avant sa sortie du Nasdaq 100, tandis que MicroStrategy a légèrement reculé avant son inclusion prochaine.
Europe : Les actions européennes ont clôturé en baisse lundi alors que les marchés digéraient la dégradation de la note de crédit de la France par Moody’s et l’incertitude politique croissante en Allemagne. Le STOXX 50 a baissé de 0,4 % à 4 948, et le STOXX 600 a reculé de 0,1 % à 516. Le secteur automobile a mené les pertes, avec des baisses de Mercedes-Benz, BMW et Stellantis en raison de données faibles sur le commerce de détail chinois. En France, le CAC 40 a chuté de 0,7 % après la dégradation de la note et la nomination d’un nouveau Premier ministre par le chancelier Macron. Par ailleurs, les responsables de la BCE ont réitéré leur position prudente concernant les baisses de taux, tandis que les données PMI indiquaient une faiblesse économique persistante en zone euro.
Asie : Les marchés asiatiques ont affiché des résultats mitigés avant les décisions majeures sur les taux d’intérêt à l’échelle mondiale cette semaine. Le Hang Seng a reculé de 0,9 %, atteignant son niveau le plus bas depuis le 6 décembre, affecté par des ventes au détail chinoises faibles (+3 % contre 4,6 % prévu) et une incertitude économique persistante. L’indice composite de Shanghai a baissé de 0,5 %, tandis que le CSI 300 a progressé de 0,3 %, soutenu par les gains des constructeurs automobiles et des actions de batteries. Le Nikkei 225 japonais a progressé de 0,3 % alors que les marchés anticipent une politique stable de la Banque du Japon cette semaine. Le sentiment des investisseurs reste prudent dans la région, en attente de clarté sur les politiques monétaires mondiales.
La volatilité a augmenté avant les décisions des banques centrales, avec le VIX grimpant de 6,37 % à 14,69, signalant une prudence accrue sur les marchés. Les mouvements attendus pour le S&P 500 s’élèvent à 19,22 points (~0,32 %) et pour le Nasdaq 100 à 133,04 points (~0,60 %), montrant des mouvements modérés pour la journée selon les prix des options. Une activité notable a été observée sur Nvidia, Tesla et Broadcom, alors que l’élan lié à l’IA et les réajustements des indices continuent de façonner les positions du marché. Avec la décision sur les taux de la Fed et les données sur les ventes au détail à venir, la volatilité à court terme reste au centre de l’attention.
Les États-Unis procéderont aujourd’hui à une adjudication de bons du Trésor à 20 ans alors que les rendements américains à long terme se stabilisent, le taux de référence à 20 ans oscillant autour de 4,7 %, contre un sommet de novembre juste au-dessus de 4,75 % (et un pic de 2024 à 4,97 %).
En Europe, les rendements ont de nouveau augmenté hier après le PMI flash de décembre en zone euro, qui a révélé une contraction continue du secteur manufacturier en France et en Allemagne, tandis que les services ont étonnamment dépassé 50, aussi bien en Allemagne que dans l’ensemble de la zone euro.