Prévisions chocs
La domination du dollar remise en cause par le « yuan doré » de Pékin
Charu Chanana
Responsable de la Stratégie Investissement
Responsable de la Stratégie d’Investissement
La révolution mondiale de la perte de poids entre dans une phase aussi inédite que surprenante, alors qu’un grand groupe de santé étend son portefeuille à succès de traitements GLP-1, d’abord chez les humains, puis jusque dans le règne animal. À la fin de 2026, une entreprise lance en effet de nouvelles formules de GLP-1 sous forme de comprimés.
La disponibilité de ces traitements en pilule, remplaçant les injections, accélérerait leur adoption à une échelle sans précédent. Leur usage deviendrait quasi universel chez les humains. Ce qui n’était au départ qu’un traitement médical se transformerait en véritable outil de mode de vie : même les personnes légèrement en surpoids pourraient en prendre par cycles pour rester minces. L’indice de masse corporelle moyen reculerait d’un point dans les pays de l’OCDE, au point que certains systèmes de santé envisageraient de subventionner ces traitements à titre préventif. De nouvelles tensions d’approvisionnement apparaîtraient, accompagnées d’un risque croissant de contrefaçons.
Après ces succès spectaculaires chez l’humain, les scientifiques se pencheraient sur une autre épidémie d’obésité : celle des animaux de compagnie. L’argument serait imparable : si les humains peuvent bénéficier de traitements qui réduisent l’appétit, pourquoi pas les animaux ? Apparaîtraient alors des versions adaptées, baptisées OzemPup ou WeeKitty, destinées aux chiens, aux chats et à d’autres compagnons à quatre pattes.
Les publications sur les réseaux sociaux montrant des labradors affinés ou des chats domestiques amincis feraient le tour du monde, suscitant à la fois admiration et malaise moral. Les défenseurs des animaux dénonceraient une dérive pharmaceutique, tandis que de nombreux vétérinaires salueraient les effets positifs sur la santé globale des animaux en prescrivant ces traitements.
Pour les investisseurs, ce boom raviverait l’intérêt pour le secteur de la gestion du poids et ouvrirait de nouveaux marchés à la croisée de la médecine, du bien-être et du soin animalier. Mais ce succès ébranlerait aussi les industries alimentaires, de la restauration et des aliments pour animaux, menacées par une baisse de la consommation calorique. Les fabricants chercheraient à se réinventer autour de recettes “intelligentes en satiété”, de gammes premium et de portions calibrées pour préserver leurs marges et parts de marché. La classe de médicaments la plus lucrative du monde redessinerait non seulement les silhouettes, mais aussi les modèles économiques.
Impact de marché : la mode rapide profiterait de la nécessité pour beaucoup de renouveler leur garde-robe ; des gagnants et des perdants émergeraient parmi les producteurs alimentaires, les chaînes de restauration et les fabricants de nourriture pour animaux ; les actions du secteur de la santé et de la médecine vétérinaire s’envoleraient avec l’extension de l’usage des GLP-1.
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