Prévisions chocs
Une entreprise du classement Fortune 500 nomme un modèle d’intelligence artificielle comme directeur général.
Charu Chanana
Responsable de la Stratégie Investissement
Éditeurs de logiciels et IA : Microsoft en grand gagnant, Adobe en grand perdant ?
Alimentée par les progrès de l'intelligence artificielle (IA), la vague d'innovations actuelle bouleverse l'industrie du logiciel. Si les éditeurs affichent leur volonté de s'adapter et mettent en avant les premières retombées financières de leurs investissements dans la technologie, tentant de convaincre les investisseurs de la pertinence de leur modèle, tous n'y parviennent pas. Petit tour d'horizon.
Le conseil "Les Echos investir" :
Au sein du secteur, nous sommes à l'achat de Microsoft, de SAP et d'Oracle, notamment pour leurs perspectives de croissance. Nous sommes à la vente d'Adobe et de Salesforce, qui semblent les plus menacés par l'essor de l'IA, et, enfin, à l'écart de Palantir, en raison des ratios de valorisation plus qu'excessifs auxquels se négocie l'action.
Moins de trois ans après le lancement de ChatGPT, Microsoft s'impose comme le champion incontesté de cette nouvelle ère. Grâce à ses investissements stratégiques, notamment dans OpenAI, le numéro un mondial des logiciels a pu intégrer l'IA au cœur de ses offres cloud (Azure), de ses outils de productivité (Copilot pour Office) et même dans ses solutions de cybersécurité. La croissance d'Azure a atteint 40% au dernier trimestre, avec l'IA identifiée comme « le principal moteur » de celle-ci. Et « l'intégration de l'IA avancée dans ses produits phares comme Microsoft 365 et GitHub devrait renforcer son avantage concurrentiel », selon HSBC.
Longtemps perçu comme un acteur traditionnel du logiciel, Oracle a opéré un recentrage réussi vers les infrastructures informatiques dédiées à l’IA. Le groupe multiplie les partenariats, dont un contrat majeur avec OpenAI, et s’affirme comme un grand bénéficiaire du bouleversement en cours – malgré les premières inquiétudes liées à sa dette. Parmi les acteurs moins connus du grand public, Palantir tire aussi son épingle du jeu. Spécialiste des données sensibles, l’entreprise a rapidement déployé une plateforme d’IA générative séduisant aussi bien les gouvernements que l’industrie. Sa dynamique commerciale et sa communication très agressive en font une valeur montante.
Ceux dont le modèle peut vaciller
Pour d’autres acteurs, l’IA ressemble davantage à une menace. C’est le cas d’Adobe, champion historique des logiciels créatifs. L’essor d’outils d’IA générative capables de produire images et vidéos remet en question sa valeur ajoutée. Cette concurrence nouvelle, ajoutée à celle de Canva ou Figma, devrait peser sur la rentabilité du groupe.
Salesforce suscite également des interrogations : si le groupe investit massivement, certains craignent que l’IA puisse répliquer ou automatiser une partie des services fournis par l’éditeur – menace renforcée par ses vagues de licenciements, où une partie du support client a été remplacée par des agents IA (Agentforce).
Entre ces deux extrêmes, SAP et Dassault Systèmes semblent mieux protégés grâce à la complexité de leurs solutions, créant des barrières à l'entrée élevées.
Cette analyse a été élaborée par le "Groupe Les Echos / Le Parisien" et diffusée par Saxo Banque à des fins exclusivement publicitaires. Ce document est un contenu à visée marketing et ne doit pas être considéré comme un conseil en investissement.
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