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Investment Strategist
Le message ci-dessous contient du matériel marketing. Pour bien comprendre cet article, il est recommandé d’avoir quelques notions de base en matière d’investissement et de négociation d’actions. Chaque investisseur ou trader doit effectuer ses propres recherches et tenir compte de sa situation financière, de sa tolérance au risque et de ses objectifs. Investir comporte des risques. Il est important de faire des choix réfléchis.
En bref :
Nvidia n’est pas un simple fabricant de puces. L’entreprise représente environ 8 % de l’indice S&P 500 (un panier de 500 grandes sociétés américaines) et est récemment devenue la société cotée la plus valorisée au monde. Ses résultats influencent donc bien plus que les actions de semi-conducteurs.
Le 14 novembre, l’action a clôturé à 190,17 dollars, en hausse de 1,8 % ce jour-là et d’environ 42 % depuis le début de l’année. Les options suggèrent un mouvement potentiel de 6 % après les résultats, ce qui peut avoir un impact mondial.
Nvidia a souvent surpris positivement ces derniers trimestres, mais le cours a ensuite reculé. Les investisseurs veulent plus que des gros titres : ils veulent des preuves que la hype IA se transforme en bénéfices durables.
Le contexte est fragile : la tech vient de connaître l’une des semaines les plus faibles depuis des années. L’espoir de baisses de taux aux États-Unis s’est refroidi. Les rapports économiques sont biaisés par une récente fermeture gouvernementale. Les marchés asiatiques, comme le Japon et Taïwan, sont particulièrement sensibles aux fluctuations de la demande IA et à la géopolitique.
En résumé : cette conférence téléphonique ressemble presque à un référendum sur une vague d’investissements IA de plusieurs milliers de milliards de dollars.
Selon Bloomberg, les analystes prévoient environ 55,2 milliards de dollars de chiffre d’affaires, soit près de 60 % de plus qu’il y a un an. Le bénéfice par action ajusté (EPS) serait autour de 1,26 dollar, soit +55 % par rapport à l’an dernier.
Trois points clés :
Autre enjeu : qui achète ? Les grands acteurs du cloud comme Microsoft, Amazon, Alphabet et Meta, ou de nouveaux clients comme des clouds IA et des gouvernements ? Plus la base est large, moins Nvidia dépend de quelques géants.
Certains analystes murmurent que la prévision de chiffre d’affaires pour le trimestre suivant pourrait approcher 60 milliards de dollars. Tout chiffre inférieur pourrait raviver les craintes de bulle IA.
Nvidia est au centre d’un réseau de projets IA gigantesques. OpenAI évoque 1,4 trillion de dollars d’investissements dans les centres de données sur huit ans. Nvidia prévoit jusqu’à 100 milliards pour aider OpenAI à construire au moins 10 gigawatts de centres IA, équipés de systèmes Nvidia.
OpenAI a aussi signé un contrat cloud de 38 milliards avec Amazon Web Services, reposant fortement sur le matériel Nvidia.
D’un côté, cela ressemble à un moteur puissant : l’argent va vers OpenAI, qui achète des puces Nvidia, ce qui soutient le cours et permet de nouveaux investissements. De l’autre, cela ressemble à un cercle fermé : les entreprises IA se financent entre elles. Les investisseurs se demandent quelle est la vraie demande finale.
Surveillez comment Nvidia explique qui paie et quelles applications tournent sur ces systèmes. Les exemples concrets pèsent plus que les montants annoncés.
Nouveau sujet d’inquiétude : les amortissements. Michael Burry (célèbre pour The Big Short) avertit que les entreprises IA et cloud embellissent leurs bénéfices en amortissant trop longtemps le matériel. Il estime qu’entre 2026 et 2028, environ 176 milliards de dollars de bénéfices pourraient être surestimés.
Idée : les entreprises étalent leurs dépenses sur 5-6 ans, mais si les puces IA haut de gamme ne durent que 2-3 ans, les chiffres paraissent plus beaux qu’ils ne le sont.
Nvidia n’amortit pas, mais reste au cœur de ce cycle. Les lancements rapides (Blackwell, Rubin, bientôt Feynman) rendent les anciennes puces vite obsolètes. Cela rend les durées d’amortissement longues discutables.
Les investisseurs se demanderont : les clients achètent-ils à un rythme que leur propre compte de résultat peut supporter, ou repoussons-nous la facture ?
La chaîne d’approvisionnement de Nvidia est profondément ancrée en Asie. Des partenaires comme TSMC (puces), Samsung et SK hynix (mémoire) sont cruciaux. Ils représentent une part importante des indices Taiex (Taïwan) et Kospi (Corée).
Les perspectives de Nvidia influencent donc non seulement une action, mais des marchés entiers. Une faiblesse chez Nvidia peut vite se propager de New York à Tokyo.
Pour les investisseurs, Nvidia est un baromètre du sentiment IA. Si Nvidia monte, les récits IA suivent. Si Nvidia baisse, la bulle peut vite se dégonfler.
Trois signaux d’alerte :
Si cela s’accompagne de perspectives prudentes, le mot « bulle IA » reviendra vite.
Les attentes sont élevées : environ 55 milliards de chiffre d’affaires et 1,26 dollar de bénéfice par action. Fait notable : les grosses surprises ne suffisent plus à soutenir durablement le cours.
L’attention se porte sur des exemples d’applications IA qui ne sont plus en test mais réellement déployées dans la santé, la finance ou l’industrie. Ces signaux indiquent si l’IA crée déjà de la valeur hors hype.
La diversification de la clientèle compte aussi : combien de demande vient d’autres acteurs que les quatre hyperscalers (Microsoft, Amazon, Alphabet, Meta) ? Une base plus large rend Nvidia moins dépendant.
Enfin, la réaction du marché sera scrutée. Les options anticipent un mouvement d’environ 6 %. Une faible réaction malgré de bons chiffres peut en dire long sur le positionnement des investisseurs.
Nvidia est le baromètre de la vague IA, des plans colossaux d’OpenAI aux débats sur les amortissements dans la Big Tech. Cette semaine ne donnera pas toutes les réponses, mais offrira un aperçu de combien d’avenir est déjà intégré dans le cours – et combien d’espace reste avant que la gravité ne s’impose.
Rappelez-vous : investir comporte des risques. Votre capital peut diminuer. Les performances passées ne garantissent pas les résultats futurs. Saxo ne fournit pas de conseil en investissement.
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