La Belgique constitue une réserve stratégique de cacao avec sa Réserve Nationale de Chocolat

En 2026, la Belgique attire l’attention du monde entier avec une initiative surprenante : la création d’une Réserve Nationale de Chocolat, un stock stratégique de cacao censé couvrir deux années de consommation. L’objectif ? Mettre à l’abri sa célèbre production de chocolat face aux pénuries futures. 

Le projet prend forme dans un contexte de forte volatilité, après que les prix du cacao ont doublé pour ensuite réduire en moitié entre 2024 et 2025. Parallèlement, les chaînes d’approvisionnement – principalement en provenance d’Afrique de l’Ouest – peinent à s’adapter à la volatilité du marché. Les importations et réexportations via le port d’Anvers se retrouvent fragilisées, ce qui alimente les inquiétudes tant en Belgique qu’à l’international. 

Les chocolatiers belges accueillent la nouvelle avec soulagement. Pour beaucoup, cette réserve représente une protection bienvenue face aux aléas des marchés mondiaux. La démarche, inédite en Europe, pousse d’autres pays à envisager leurs propres réserves stratégiques, en fonction de leurs priorités économiques nationales. 

Baptisée « Choco Caisse » dans le langage populaire, la Réserve nationale de chocolat suscite aussi un certain remous diplomatique. La Belgique en profite pour introduire, avec humour mais efficacité, une forme de diplomatie du chocolat, en capitalisant sur son contrôle d’une ressource précieuse – surnommée « l’or du confiseur » – pour influencer accords commerciaux et échanges culturels. 

La communauté internationale salue la démarche belge, et l’industrie mondiale du chocolat suit de près cette initiative. Sur les marchés de matières premières, les effets se font sentir : les prix du cacao commencent à se stabiliser, en partie grâce à cette nouvelle stratégie de stockage. 

Le tourisme belge bénéficie lui aussi de cet élan. La Choco Caisse attire les visiteurs dans le pays du chocolat, et les artisans chocolatiers profitent de cet engouement pour multiplier les créations originales. L’industrie locale, notamment l’horeca et la production artisanale, enregistre une belle croissance, portée par cette vague sucrée et inattendue. 

Impact sur les marchés : stabilisation des prix du cacao, hausse du tourisme en Belgique, croissance des secteurs liés comme l’horeca et la production, et nouveau poids diplomatique grâce à la diplomatie du chocolat.