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Macro
Christopher Dembik

Responsable de l'analyse macro-économique

Nous ne changeons pas d’un iota notre analyse de la situation sur le CAC 40. La tendance de fond reste toujours haussière (portée par des marges d’entreprises qui résistent dans beaucoup de secteurs, des perspectives d’investissement qui sont encore solides et un contexte macroéconomique bien moins pire que prévu). Toutefois, à court terme, le marché a besoin de respirer. Le contexte géopolitique est la bonne excuse, dans ces circonstances. Nous voyons surtout la configuration actuelle du marché comme une opportunité pour entrer à l’achat (si cela n’était pas déjà le cas). Pour l’année 2023, nous tablons sur une progression totale de l’indice CAC 40 comprise entre 10% et 15%. C’est certainement atteignable, en particulier si la Chine stimule massivement son économie (ce qui devrait être le cas puisque toutes les provinces chinoises ont fixé des objectifs de croissance ambitieux, à au moins 5% cette année).

  • Encore une fois, il n’y avait pas beaucoup de statistiques hier. La production industrielle en Allemagne s’est effondrée en décembre, avec une dégringolade de 3,9% sur un an (le déclin le plus important depuis mars 2022). Le consensus était à -1,6% sur un an. D’autres chiffres de la production industrielle sont attendus cette semaine pour la zone euro (en particulier pour l’Italie vendredi). Au Japon, le vice-gouverneur Masayoshi Amaniya a été logiquement approché pour succéder au gouverneur actuel Haruhiko Kuroda. Le nouveau gouverneur sera en poste à partir d’avril prochain et devrait entamer une revue stratégique de la politique monétaire (notamment pour savoir si elle est adaptée à la situation d’inflation élevée). Le marché considère que le vice-gouverneur est plutôt une colombe (ce qui serait négatif pour le yen et positif pour les obligations). Encore une fois, il convient d’être prudent. Il peut muer en faucon une fois nommé gouverneur. On l’a déjà vu par le passé. En France, malgré les grèves, ça ne va pas trop mal. Le pays a évité une récession au T4 2022. Nous avons mieux fait que l’Allemagne avec une croissance du PIB de 2,6% contre 1,9% outre-Rhin l’an dernier. La dernière prévision du FMI table sur une croissance de 0,7% cette année – un niveau supérieur aux anticipations pour l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Italie (quand même !). L’inflation était à 6% en janvier. C’est l’un des niveaux les plus bas en Europe. Enfin, le taux de chômage a continué de diminuer au dernier trimestre, atteignant son plus bas niveau depuis le T3 2011. Ah oui Nous savons pourquoi nous sommes grincheux ! Peut-être parce que le revenu intérieur brut réel a lourdement chuté en 2022, de 3,3%. C’est une notion inventée par l’INSEE qui permet de suivre l’évolution du pouvoir d’achat de la nation. Il s’agit, malheureusement, de la plus grosse récession annuelle depuis le début de la série. Une chute supérieure de 50% à celle qui avait eu lieu du fait du choc pétrolier de 1974. C’est certainement au moins en partie pour cela que le climat social est tendu en ce début d’année.
  • Sur le marché des matières premières, il y a pas mal d'activités en ce début d’année (et ce n’est pas toujours lié à la réouverture de la Chine). Le sucre (oui ! On le suit aussi chez Saxo) a atteint un point haut d’un mois à près de 22 cents par livre du fait d’inquiétudes sur l’offre. L’Inde, qui est le deuxième producteur mondial de sucre, a annoncé une baisse de sa production de 6,8% à 34 millions de tonnes en raison de mauvaises conditions climatiques. La tendance est haussière. Au niveau du café, c’est pareil. Chaque semaine apporte son lot de mauvaises nouvelles au niveau de la production (ce qui accroît la pression à la hausse sur les prix). La dernière en date : les exportations du Vietnam ont chuté de 31% sur un an en janvier, à seulement 160.000 tonnes. C’est important car le Vietnam est le deuxième exportateur mondial de café.

Les résultats d’entreprises sont encore nombreux aujourd’hui avec A.P. Moller – Maersk (pharmaceutique), Vestas Wind Systems (éolien), TotalEnergies, Société Générale, Deutsche Boerse (bourse allemande), Adyen (une solution de paiement globale), Equinor (secteur de l’énergie), Yara International (chimie), Walt Disney, CVS Health (secteur médical) et Uber Technologies.

Rappel : on se retrouve ce mercredi à 12h00pour un webinaire consacré au secteur de l’énergie (et plus globalement aux matières premières). Lien d’inscription ICI.


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