Prévisions chocs
Prévisions "chocs" 2026
Saxo Group
Responsable de l'analyse macroéconomique
Résumé: Il nous parait évident au stade actuel qu’une majorité d’investisseurs n’a pas encore intégré que l’année 2022 sera une année de rupture
Les mauvaises statistiques s’accumulent. Cela fait craindre un ralentissement économique plus important qu’anticipé initialement. La guerre en Ukraine est un accélérateur des perturbations que nous avons connues depuis la pandémie. Ce n’est en aucun cas le seul facteur d’instabilité. La transition énergétique, telle qu’elle est menée en Europe, est fondamentalement inflationniste, par exemple. Selon nous, les investisseurs doivent se préparer à un scénario de marché qui se rapproche de la ‘stagflation’ économique à la différence que les hausses de salaires ne sont pas au rendez-vous en zone euro. C’est donc d’une certaine manière pire que ce que nous avons expérimenté dans les années 70. Il nous parait évident au stade actuel qu’une majorité d’investisseurs n’a pas encore intégré que l’année 2022 sera une année de rupture. Il n’y aura pas de poursuite du fort rebond économique. Cela nécessite d’adapter son portefeuille d’investissement et de s’orienter sur les valeurs et les secteurs qui offrent une protection à l’inflation (nous en parlons plus bas, en détail).
–Aucune statistique importante aujourd’hui.
–Les chiffres de l’emploi et du chômage aux Etats-Unis qui seront publiés ce vendredi vont certainement ouvrir la porte à une hausse du taux directeur de la Réserve Fédérale américaine de 50 points de base, lors de sa prochaine réunion. Les créations d’emplois en mars devraient être proches de 500 000 – un chiffre tout à fait honorable si c’est confirmé.