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On respire et on se calme ! On respire et on se calme ! On respire et on se calme !

On respire et on se calme !

Macro
Christopher Dembik

Responsable de l'analyse macro-économique

Résumé:  Dans un élan de sincérité, Deutsche Bank a indiqué ne pas savoir ce que vont faire la Banque Centrale Européenne (BCE) et la Réserve Fédérale américaine (Fed) à court terme. En cause, les conséquences potentielles de la faillite de trois banques américaines.


Dans un élan de sincérité, Deutsche Bank a indiqué ne pas savoir ce que vont faire la Banque Centrale Européenne (BCE) et la Réserve Fédérale américaine (Fed) à court terme. En cause, les conséquences potentielles de la faillite de trois banques américaines. Aujourd’hui, nous sommes dans le camp du ministre Bruno Le Maire : on respire et on se calme. Le sujet de la stabilité financière n’est pas au menu pour la zone euro (pour l’instant). La panique qu’on a pu observer hier sur les marchés financiers est en grande partie exagérée (les soucis concernant Crédit Suisse ne remontent pas à hier, par exemple). Selon nous, le problème numéro un dans l’Union monétaire du point de vue de la politique monétaire, c’est toujours l’inflation. Cette dernière ne montre aucun signe de ralentissement notable en zone euro. L’inflation sous-jacente (qui est la plus importante à surveiller car elle permet de savoir si l’inflation est durable ou pas) a atteint 5,6% en variation annuelle en février. C’est nettement plus que le consensus (5,3%). La hausse s’explique par un bond des produits alimentaires (6,8%) et des services (4,8%). Il s’agit, en l’occurrence, de nouveaux points hauts. A l’inverse, l’énergie continue de refluer (il faut bien une bonne nouvelle). Tout indique désormais que l’inflation est répandue dans tous les segments de l’économie. Elle est élevée et devrait rester durablement proche des niveaux actuels. A priori, cela ouvre la porte à une hausse de 50 points de base du taux directeur, à 3 %, dès aujourd’hui. Et pour la suite ? C’est moins limpide. Le problème n’a pas tant trait à la stabilité financière (dans le pire des cas, la BCE a des outils pour fournir rapidement de la liquidité si cela ne se calme pas dans les prochains jours) qu’au ralentissement de la croissance économique. C’est un peu passé sous les radars, mais la croissance en zone euro au T4 2022 a été révisée à la baisse – contraction pour le T4 (on est passé de +0,11 % à -0,03 %, essentiellement à cause d’une forte révision du PIB irlandais au T4 de +3,5 % à seulement +0,3 % par rapport au trimestre précédent). S’ajoute à cela un ralentissement du crédit en zone euro qui commence à inquiéter. Cela va donner du grain à moudre aux colombes au sein de la BCE qui vont militer pour des hausses de taux d’ampleur plus faible (25 points de base). Nous n'aimerons pas être à la place de Christine Lagarde aujourd’hui. Elle va devoir rassurer les marchés à court terme (elle ne peut pas faire abstraction totalement de ce qui se passe en bourse) et essayer de tracer une route pour les mois à venir. C’est une tâche impossible.

Il n’y avait pas beaucoup d’indicateurs macroéconomiques hier (et quand bien même, personne n’y a prêté attention). La principale annonce concernait l’inflation aux Etats-Unis. L’indice des prix à la production est ressorti plus bas que prévu en février en première estimation (il faut bien une bonne nouvelle). L’indice était à 0,1% en variation mensuelle contre 0,3% prévu par le consensus. C’est intéressant car cela semble indiquer que les pressions inflationnistes au niveau du circuit de production diminuent. Toutefois, cela ne devrait pas exercer une influence majeure sur la décision de la Réserve Fédérale américaine la semaine prochaine.

La tension est toujours palpable. Lecredit default swap (CDS)pour se protéger contre le risque d’un défaut de paiement des Etats-Unis d’ici un an a atteint un nouveau record hier à 94,5 points de base. Il n’y a pas de contagion en Europe sur ce segment de marché, en revanche. Le CDS pour la France sur la même échéance était à peine en hausse à 3 points de base (c’est strictement rien). Même chose si on regarde l’Italie (qui est toujours un peu présenté comme le maillon faible européen) et la Suisse (qui est concernée par la situation de Crédit Suisse). Il n’y a pas non plus de tension extrêmement palpable sur les spreads (en particulier pour l’Italie et l’Allemagne). Tous les segments de marché ne sont pas (encore) en situation de risque aigu. En ce qui concerne le marché des changes, c’est sans surprise que nous avons assisté hier à un repli sur les valeurs refuges. L’EUR/USD s’est effondré sous les 1,06 avec une baisse en séance de 1,77%. Normalement, sous ce niveau, nous pourrions considérer qu’il s’agit d’un point d’entrée à l’achat intéressant mais mieux vaut être prudent. L’euro a également perdu du terrain face au franc suisse (qui a joué son rôle de valeur refuge). La paire EUR/CHF a atteint un point bas en séance à 0,9716. La réaction du Forex est finalement sans surprise (apparition d’un risque lié aux banques donc repli sur les devises refuge).

Toute l’actualité économique va être éclipsée par la réunion de la BCE. Evidemment, la tension sur les valeurs bancaires ne va pas disparaître du jour au lendemain.

Les résultats d’entreprises continuent avec Verbund (entreprise d’électricité en Autriche), Rheinmetall (conglomérat industriel allemand qui est positionné sur les segments de l’armement et de l’automobile), KE Holdings (transactions de logements et de services connexes), Enel (énergie), FedEx (c’est un bon indicateur de l’état du commerce international) et Dollar General (grande distribution à bas prix basée aux Etats-Unis).

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