Le petit bonhomme vert Le petit bonhomme vert Le petit bonhomme vert

Le petit bonhomme vert

Macro
CD
Christopher Dembik

Responsable de l'analyse macroéconomique

[Private joke] Si vous regardez l’émission ‘C’est votre argent’, vous aurez compris le petit clin d’œil à notre ami Alain Pitous. Comme il l’a si bien mis en avant dans l’émission de vendredi dernier, en ce début d’année, la clé pour les épargnants, c’est la diversification. Il avait présenté une allocation très précise dont les grandes lignes reposent sur 40% en actions, 20-25% dans l’obligataire et le reste des produits structurés et aussi de l’immobilier (via les traditionnelles SCPI). On pourra ajouter aussi le private equity (investir dans des entreprises non cotées) qui commence à s’ouvrir aux épargnants (avec un ticket d’entrée toutefois élevé de 100 000 euros si on souhaite accéder aux fonds affichant la meilleure performance). Du côté de la bourse (qui est notre sujet central chez Saxo Banque), nous sommes convaincus que l’année nous réserve de bonnes surprises. Il y a toujours un peu d’euphorie les premières semaines. C’est normal. Ce qui compte, c’est le reste. Nous pensons que le pire n’est pas certain du point de vue économique et donc que le CAC 40  pourrait afficher une hausse de 10-15% sur l’année 2023. Si cela venait à se produire, il y aurait beaucoup d’heureux.

  • Il y avait du bon et du mauvais sur le champ économique vendredi. En zone euro, l’indice des prix à la consommation (IPC) a chuté plus que prévu en décembre, à 9,2% sur un an contre 9,5% anticipés par le marché. En novembre, l’inflation était à deux chiffres (10,1%). Cette baisse reflète à la fois la dégringolade des prix de l’énergie (dont nous n’avons cessé de parler ces derniers jours) et l’impact de mesures gouvernementales (surtout en Allemagne) pour faire baisser temporairement la facture d’électricité. La mauvaise nouvelle, c’est que l’inflation sous-jacente (hors éléments volatils et qui est la plus regardée par les banquiers centraux) continue de grimper. Elle a atteint en décembre 5,2% sur un an contre 5% en novembre. Cela signifie que l’inflation se répand de plus en plus dans l’économie. Surtout, ce n’est pas une inflation uniquement générée par l’énergie. Pour l’instant, la Banque Centrale Européenne (BCE) devrait continuer sa politique de remontée des taux, sachant en plus que l’horizon sur le front de la croissance n’est pas si mauvais que cela. Le marché s’attend à ce que les taux directeurs atteignent un pic à l’été en zone euro. On sait d’expérience que des projections à si long terme sont ajustables et ajustées. Aux Etats-Unis, le rapport sur l’emploi publié par le Département du Travail en décembre devrait confirmer que le marché du travail ralentit enfin (ce qui montrerait que les pressions inflationnistes se réduisent). C’est raté. Les créations d’emplois sont encore soutenues (223 000 en décembre contre 200 000 selon le consensus). Malgré la hausse du taux de participation (l’inflation oblige ceux qui avaient quitté le marché du travail pendant la Covid à y revenir), le taux de chômage reflue à 3,5% contre 3,7% attendu. La seule bonne nouvelle, c’est la progression moins importante qu’anticipé du salaire horaire moyen (4,6% en un an contre des attentes à 5,1%). Mais c’est insuffisant pour satisfaire la Réserve Fédérale américaine. Le cycle de hausse des taux aux Etats-Unis se poursuit.
  • En bourse, on sent que les gérants souhaitent démarrer l’année 2023 sur une meilleure note qu’ils n’ont fini l’année 2022. Le CAC 40 est en progression de 5% depuis le début de l’année. Les flux sur les petites valeurs restent encore faibles. On sent quelques achats. Mais c’est timide. C’est pourquoi le CAC Small affiche une progression de seulement 2,5% depuis le début de l’année. Beaucoup d’investisseurs (à raison) attendent d’avoir un peu mieux de visibilité sur la tendance avant de placer leurs pions sur les petites valeurs. Au niveau du CAC 40, il y a certainement un peu trop d’euphorie, donc on restera prudent. D’ailleurs, beaucoup de gérants n’osent pas se plier au traditionnel exercice des prévisions sur le CAC 40 pour la fin d’année. C’est révélateur.
  • Au niveau des petites valeurs, il y a toujours de belles opportunités (attention à la liquidité toutefois). Le groupe d’informatique LDLC semble vouloir prendre sa revanche en bourse. C’est une valeur décotée, c’est certain. Le groupe a été créé en 1996. Du point de vue boursier, l’année 2022 a été une catastrophe (baisse du cours de 59%). Mais le démarrage de cette année est plutôt positif avec une progression du titre de 5,7%. Ça pourrait continuer si les conditions de marché demeurent similaires. Ce n’est pas un trop avec une liquidité trop basse (valorisation supérieure à 100 millions d’euros). Cela permet d’éviter d’éventuelles mauvaises surprises.

Rien à signaler du côté des statistiques économiques. Le taux de chômage en zone euro en novembre est publiéà 11h00. C’est un non-évènement pour les investisseurs.

La saison des résultats (pour les valorisations supérieures à 1 milliard d’euros) commence seulementà partir du 16 janvierpour la France. Aéroport de Paris sera la première grande valeur à publier. D’ici là, c’est plutôt calme.

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