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Gros Gadin

Macro
Christopher Dembik

Responsable de l'analyse macro-économique

Le panorama économique ne change pas. Les craintes portant sur la hausse de l’inflation (et son impact sur la consommation) ainsi que la politique monétaire plus restrictive des banques centrales (qui pourrait propulser certaines économies en récession) continuent de susciter l’appréhension des investisseurs. Le CAC 40 a terminé en baisse de 1,26% hier à 6272 points. Les plus importantes chutes sont : Unibail, Pernod Ricard, Carrefour et Veolia. En toile de fond, on commence à se rendre compte que les valeurs adossées à la consommation (pourtant traditionnellement résilientes en période de crise) pourraient connaître quelques difficultés à court terme tout simplement parce que la montée de l’inflation grignote le pouvoir d’achat des ménages un peu partout. La situation dans les économies développées est toutefois bien plus enviable que dans les économies en voie de développement. Hier, le Sri Lanka a officiellement fait défaut sur sa dette (banque centrale sri-lankaise). L’inflation pourrait bondir à 40% dans les mois à venir (en économie, on considère que l’hyper-inflation commence lorsque l’indice des prix à la consommation est égal ou supérieur à 50% en variation annuelle). Nous restons convaincus qu’à court terme le CAC 40 et les principaux indices internationaux vont connaître une évolution latérale. Il est donc encore trop tôt pour se porter massivement acheteur, y compris sur les valeurs les plus décotées. Sur le marché américain, la situation est un peu paradoxale depuis quelques jours : plus les taux baissent, plus le Nasdaq baisse. Ce n’est toutefois certainement pas amené à perdurer.

  • La baisse des valorisations favorise les OPA. Presque chaque semaine, une annonce dans ce sens intervient. C’est au tour de Bridge Point de faire une OPA sur Cast (société spécialisée dans l’analyse, la mesure et la cartographie des logiciels et qui est valorisée 136 millions d’euros). L’objectif est d’obtenir un meilleur positionnement sur le créneau de la Software Intelligence. L’offre est de 7,55 euros par action – soit une très belle prime de 27%. Nous nous attendons à d’autres annonces dans les semaines à venir, en particulier sur le segment des petites et moyennes valeurs.
  • La Chine se coupe progressivement de l’Occident. Cela entraînera des conséquences majeures à long terme. Pékin est en train de négocier l’achat de pétrole russe pour ses réserves stratégiques (information de Bloomberg). Le gouvernement chinois a également rappelé que le soutien américain à Taïwan risque de conduire à « une situation dangereuse ». Enfin, Pékin a demandé aux officiels du Parti Communiste de réduire leurs actifs à l’étranger (information de Dow Jones). Tout porte à croire que la Chine tire les leçons de l’isolement économique et diplomatique russe…juste au cas où.
  • Il n’y avait pas de statistiques majeures hier. Aux Etats-Unis, les revendications hebdomadaires au chômage pour la semaine se terminant le 14 mai ont légèrement augmenté de 21 000 à 218 000 contre un consensus à 200 000. C’est le plus haut niveau depuis janvier dernier. Mais il n’y a aucune raison de s’inquiéter. Selon une étude du Conference Board menée du 25 avril au 9 mai auprès d’un panel de PDG d’entreprises américaines, 68% d’entre eux considèrent que la guerre menée par la Réserve Fédérale américaine pour faire baisser l’inflation va conduire à une récession. En outre, le nombre d’articles et de posts à propos de la récession sur le terminal Bloomberg (utilisé dans les salles de marché) est à son plus haut niveau depuis juin 2020 (à l’époque de la pandémie). C’est réjouissant. En Europe, la Commission Européenne pourrait proposer une prolongation de la suspension des règles budgétaires (information de Politico). C’est certainement raisonnable de chercher à gagner un peu de temps.

Aucun résultat d’entreprise aujourd’hui.

Le calendrier économique est vide aujourd’hui. Plusieurs membres de la Banque Centrale Européenne (BCE) vont intervenir. La présidente, Christine Lagarde, sera à la réunion des ministres des Finances du G7. Edouard Fernandez-Bollo s’exprimera sur la régulation bancaire en lien notamment avec les actifs digitaux. Enfin, le chef économiste, Philip Lane, doit intervenir lors d’une conférence de la Fondation Nobel sur l’efficacité et les coûts des politiques macroéconomiques en prenant l’exemple de la gestion de la crise Covid. Aucun impact à prévoir sur les marchés financiers, selon nous. 

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