Dynamisme Dynamisme Dynamisme

Dynamisme

Macro
CD
Christopher Dembik

Responsable de l'analyse macroéconomique

Dynamisme

Le marché boursier reste dynamique puisque les opérations sur les petites et moyennes valeurs se multiplient ces dernières semaines (Hiolle Industries, Albioma, Generix Group etc.). Ce n’est que le début. La baisse des valorisations est propice à ce type d’opérations. Pour l’instant, les fonds ont encore beaucoup de liquidité à investir, surtout les fonds américains (qui profitent souvent du passage du taux de change pour faire leurs emplettes). C’est aussi un bon signal que la Bourse de Paris (en l’occurrence Euronext Growth) attire l’intérêt des investisseurs étrangers. Il y a aussi du mouvement de l’autre côté des Pyrénées. Nous avons récemment appris que la Bourse de Madrid pourrait lancer un indice IA (intelligence artificielle) afin d’attirer les entreprises européennes dans le domaine. L’idée serait d’être coté sur le BME Growth (l'équivalent d’Euronext Growth) – un marché qui reste toutefois peu liquide mais qui comporte quelques belles pépites. A suivre.

  • En bourse, il y a beaucoup d'activités sur les petites et moyennes entreprises. Hiolle Industries fait l’objet d’une OPA à 4,70 euros l’action. La famille veut reprendre la main et sortir le titre du marché (sortie de cotation). L’entreprise est spécialisée dans le transfert industriel, avec plus d’une vingtaine de filiales spécialisées, dont certaines sur le créneau très porteur de la transition énergétique. Il s’agit d’une petite valeur cotée sur Euronext qui a connu un très beau parcours boursier ces dernières années : +32% depuis le début de l’année, +41% sur trois ans et +111% sur dix ans. Comme nous l’indiquions récemment, avec la baisse des valorisations, il faut s’attendre à une hausse des opérations, notamment dans le domaine des fusions et acquisitions. De grosses valorisations comme Ubisoft pourraient en faire les frais (même si le management en place semble plutôt réticent à ce type de perspective).
  • Il faut sauver le soldat Panetta. Fabio Panetta, membre du directoire de la Banque Centrale Européenne, est certainement la dernière colombe au sein du Conseil des gouverneurs (en faveur du maintien d’une politique monétaire accommodante). Il s’est inquiété hier que l’économie de la zone euro soit déjà entrée en phase de stagnation et a appelé à attendre la publication des chiffres du PIB en zone euro au deuxième trimestre (le 20 juillet) avant de prendre une décision concernant l’opportunité d’une hausse des taux (une réunion de la banque centrale est prévue le 21 juillet). A l’instar de nombreuses autres banques centrales (Réserve Fédérale américaine, Banque d’Angleterre etc.), la Banque Centrale Européenne va devoir arbitrer entre la hausse durable de l’inflation et les risques baissiers qui s’accroît sur la croissance économique. Mais si l’institution s’en tient strictement à son mandat, elle va logiquement privilégier la lutte contre l’inflation (elle est déjà nettement en retard sur cet aspect).
  • A ce niveau on parle d’hyperinflation (lorsque l’inflation en variation annuelle est supérieure à 50%). L’indice des prix à la consommation en Turquie a atteint le chiffre précis de 69,97 sur un an selon la dernière estimation – c’est juste un poil en dessous du niveau de 70% attendu par le consensus. L’inflation sous-jacente (hors produits volatils) est toute aussi élevée, à 52%. La progression de l’inflation ne va pas s’arrêter de sitôt. En effet, l’indice des prix à la production a atteint 122%. Il est évident qu’une partie de cette inflation va être répercutée sur les consommateurs, lorsque c’est possible. Peu de pays font pire que la Turquie (Venezuela et Liban, en particulier). En se basant sur l’évolution des prix sur le marché noir, beaucoup d’économistes estiment que l’inflation réelle est certainement plus élevée (probablement le double du chiffre officiel). En France, la production industrielle a baissé de 0,5% en mars. C’est un autre signal qui semble confirmer, au mieux, le risque de stagnation économique pour le pays.

Les résultats d’entreprises continuent avec Macquarie Group (institution financière australienne), Enbridge (transport de pétrole par oléoduc), Canadian Natural Resources, Adidas, Intesa Sanpaolo, ING Group et Cigna (compagnie d’assurance).

L’emploi américain est le principal point d’attention aujourd’hui (publication à 14h30). La dynamique des créations d’emplois devrait un peu ralentir (391k en avril contre 431k en mars). Mais l’emploi n’est pas, pour l’instant, un quelconque sujet de préoccupation, selon nous. L’économie américaine est encore solide, surtout quand on compare à la situation en zone euro où les fragilités s’accroissent. 

Clause de non-responsabilité

Cette publication a été élaborée exclusivement à des fins publicitaires par Saxo Bank A/S, établissement de crédit de droit danois, agréé et supervisé par l’Autorité de Supervision Danoise.

Cette publication ne doit en aucun cas être considérée comme une recommandation d’acheter ou de vendre un ou plusieurs instruments financiers, ou comme la suggestion d’une stratégie d’investissement particulière. En conséquence, celle-ci n’a pas été élaborée conformément aux dispositions légales arrêtées pour promouvoir l’indépendance de la recherche en investissement et sa diffusion n’a été soumise à aucune interdiction prohibant l’exécution de transactions personnelles avant sa publication. 

Agissant exclusivement en qualité de canal de diffusion, Saxo Banque n'a participé en aucune manière à son élaboration ni exercé aucun pouvoir discrétionnaire quant à sa sélection. A ce titre, Saxo Banque ne fournit aucune garantie et décline toute responsabilité quant à l’exactitude, la justesse ou l’exhaustivité des présentes informations. Les opinions ou estimations qui pourraient y être exprimées sont celles de leurs auteurs et ne sauraient refléter les points de vue de Saxo Banque. Aucun conflit d’intérêt pouvant affecter l’objectivité des analyses diffusées n’a par ailleurs été recensé. Sous réserves des lois applicables, ni l'information contenue, ni les analyses qui y sont exprimées ne sauraient engager la responsabilité de Saxo Banque. Tous les avis exprimés peuvent être modifiés sans préavis (ni préalable ni ultérieur). 

En mettant à disposition ces informations, Saxo Banque n’a pas pris en considération les objectifs d’investissement, la situation financière ou les besoins d’un destinataire en particulier. De ce fait, aucune des informations contenues dans cette publication ne doit être considérée comme une recommandation personnalisée d’investissement adressée à un destinataire en particulier. Les éventuelles performances passées mentionnées dans cette publication ne sont pas constantes et ne préjugent pas des performances futures. Saxo Banque décline toute responsabilité en cas de perte en trading subie par un destinataire et liée à une recommandation présumée.   

La présente clause de non-responsabilité est soumise à la clause de non-responsabilité complète de Saxo Banque disponible à l’adresse https://www.home.saxo/fr-fr/legal/legal-notice/legal-notice.