Prévisions chocs
Prévisions "chocs" 2026
Saxo Group
Responsable de l'analyse macroéconomique
Il n’y a pas vraiment de raisons d’être optimiste à court terme. Le bon indice IFO pour l’Allemagne en avril (publié hier) est presque passé inaperçu sur les marchés financiers. Les investisseurs s’inquiètent, à juste titre, des turbulences qui ne cessent de se renforcer : la forte baisse des matières premières en raison des confinements chinois, le risque de dévaluation du yuan (qui se précise), la possibilité d’une intervention sur les changes de la part de la Banque du Japon et des résultats d’entreprises mi-figue, mi-raisin. Nous assistons en ce moment à des sorties importantes de capitaux des marchés actions, et des sorties encore plus importantes de capitaux de la Chine. Il y a certainement une forme de panique qui finira par s’atténuer. Mais il est évident à ce stade qu’un rebond durable des marchés boursiers n’est pas à l’ordre du jour. Nous ne voyons pas du tout ce qui pourrait permettre de rassurer les investisseurs.
Les résultats d’entreprises continuent avec Orange en France, Canon, HSBC, Banco Santander, Iberdrola (électricité et gaz naturel), Atlas Copco (air comprimé, compresseur industriel etc.), Novartis (groupe pharmaceutique), UBS Group, Kuehne + Nagel (logistique), Microsoft, Alphabet, Visa, PepsiCo, UPS, Texas Instruments, Raytheon Technologies (aérospatial et défense), General Electric, Mondelez (agro-alimentaire), Chubb (assurance et réassurance) et 3M (conglomérat).
Plusieurs banquiers centraux membres du Conseil des gouverneurs de la BCE doivent prendre la parole aujourd’hui : Pablo Hernandez de Cos (à l’Université de Séville puis à l’Université de Gibraltar plus tard dans la journée) et François Villeroy de Galhau (à l’occasion de la conférence sur les crypto-actifs organisée par le Financial Times).