Prévisions chocs
Prévisions "chocs" 2026
Saxo Group
Pour Berkshire Hathaway, 2026 sera l'an I de l'après Warren Buffett
Un nouveau chapitre de l'histoire du conglomérat va débuter l'année prochaine. Warren Buffett va laisser les commandes du groupe à Greg Abel. Ce dernier connaît bien la « maison » et ses actions devraient s'inscrire dans la lignée de celles de son illustre aîné.
Le conseil de notre partenaire "Investir" :
La valorisation apparait encore un peu tendue, mais les perspectives, entre les sociétés non cotées et les potentielles prises de participation, sont prometteuses. Objectif 600 dollars.
La fin de l'année arrive à grand pas et ce sera le moment de tourner une page importante de son histoire pour Berkshire Hathaway avec le retrait annoncé de son fondateur Warren Buffett. Le nouveau chapitre qui s'ouvre devrait s'inscrire dans la continuité, avec les bons mots, et, surtout, l'aura, du célèbre homme d'affaires en moins.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle le conglomérat figurait dans la liste des valeurs qu'il ne faut jamais vendre présentée dans les « pistes d'investissement » de notre numéro de la semaine dernière. Greg Abel, le successeur, connaît très bien les sociétés non cotées du groupe – il est chargé de tout le portefeuille hors assurance – et il participe depuis longtemps aux réflexions pour les investissements du portefeuille coté, objet de tous les regards et toutes les spéculations.
Trésor de guerre
Il va débuter son mandat dans les meilleures conditions. Berkshire Hathaway possédait au 30 septembre un trésor de guerre de 382 milliards de dollars. De quoi se montrer actif. Depuis des mois, le groupe fait preuve de prudence au regard des niveaux de valorisation des marchés américains qu'il juge élevés.
Il a fait néanmoins une entorse à sa politique en se portant récemment acquéreur de 17,85 millions d'actions Alphabet, ce qui représente au cours actuel un montant de 5,6 milliards de dollars. Un premier pas – dans la « tech », ce qui est rare pour le groupe – qui en appelle peut-être d'autres. Alphabet apparaît comme un des acteurs les mieux placés pour profiter de l'essor de l'IA, entre son assistant virtuel Gemini, un concurrent redoutable de ChatGPT, ses investissements dans les centres de données et ses puces TPU en mesure de concurrencer celles de Nvidia. C'est sur ses prises de risque que les marchés jugeront Greg Abel.
D'autre part, l'économie américaine se tient bien, même si des signes contradictoires apparaissent ici ou là. Or, les sociétés non cotées du groupe, qui évoluent dans des secteurs d'activité très divers, sont présentes essentiellement sur le sol américain. Elles devraient donc profiter de cette conjoncture favorable, alors qu'elles avaient déjà réalisé de solides performances au troisième trimestre.
Sur un plan boursier, l'annonce du départ de Warren Buffett au début du mois de mai s'était traduite par un repli appuyé du titre – nous avions nous-même recommandé des prises de bénéfices partielles – qui depuis lors s'est repris pour se traiter autour du seuil des 500 $. Alors que la valeur bénéficiait jusqu'ici d'une « prime Buffett », son évolution s'appuie désormais sur d'autres éléments. Des principes de gestion qui ont fait leurs preuves et qui se transmettent.
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