Idée de trading - THALES

Thales, et le spatial pendant ce temps-là !

Cette analyse vous est proposée par le "Groupe Les Echos / Le Parisien". 

C’est un sujet surveillé de près par les investisseurs et le marché concernant Thales : le spatial. Les collaborateurs et les syndicats de Thales Alenia Space à Toulouse ont semble-t-il eu gain de cause : après plusieurs mois de manifestations, ils ont obtenu le gel du plan de suppressions de postes annoncé en mars 2024. Ce dernier vise la branche spatiale du groupe, essentiellement Thales Alenia Space, filiale à 67% de Thales et à 33% de l’italien Leonardo, avec deux sites principaux en France, à Toulouse et à Cannes. Or, lundi 2 juin, le PDG de Thales Alenia Space, Hervé Derrey, s’est adressé à l’ensemble des salariés pour acter le gel du plan de réductions de postes jusqu’à mi-2026 « au moins », a rapporté la presse.

Un marché divisé par deux

Thales, comme Airbus, a notamment fait les frais, dans le segment spatial, de la concurrence américaine avec l’arrivée de la constellation en orbite basse de Starlink, qui a conduit les opérateurs de télécommunications par satellites, les clients classiques de Thales dans les engins géostationnaires, à réduire drastiquement leurs commandes. Le marché des satellites de télécommunications, qui était jusqu’à récemment constitué essentiellement de gros satellites géostationnaires, a été divisé par deux, revenant d’environ vingt satellites commandés par an à moins d’une dizaine.

Après avoir essuyé une perte opérationnelle en 2024, Thales a lancé un plan d’adaptation concernant 1.300 postes dans le monde, dont 980 en France, sans suppressions et plutôt sur le modèle de ce qu’il s’est fait durant la Covid, avec des redéploiements interbranches. Sur le plan financier, l’objectif est de revenir à l’équilibre et d’aller vers une marge opérationnelle de 7% en 2028 pour cette activité, qui bénéficie, par ailleurs, de la demande des marchés institutionnels.

Interrogée sur le gel de ce plan, la direction du groupe se dit confiante quant à l’avenir de Thales Alenia Space, « en bonne voie de retour à une situation rentable et compétitive de manière pérenne ». Plutôt qu’un gel, l’entreprise parle d’un « niveau ralenti » pour le plan d’adaptation dans les prochains mois. D’ailleurs, à ce stade, « la grande majorité du plan d’adaptation a été réalisée conformément à la trajectoire fixée », explique la direction. Et, depuis le début de l’année, Thales a pris trois commandes de satellites de plus de 100 millions d’euros, dont deux dans les télécoms.

Notre conseil :

Nous recommandons d’acheter le titre. Le groupe bénéficie de la montée des cadences du civil et de la défense. Les ministres de la Défense des pays membres de l’Otan se sont accordés pour proposer une hausse des dépenses à 3,5% du PIB lors du sommet de l’organisation fin juin.

Cette analyse a été élaborée par le "Groupe Les Echos / Le Parisien" et diffusée par Saxo Banque à des fins exclusivement publicitaires. Ceci est un contenu marketing.