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Un moment difficile à passer

Macro
Christopher Dembik

Responsable de l'analyse macro-économique

En l’espace de quelques semaines, le panorama économique s’est assombri. Les chiffres de la balance commerciale chinoise montrent que le rebond attendu de la Chine n’est pas pour demain. Les exportations continuent de progresser à un rythme soutenu, essentiellement sous l’effet d’importantes mesures de soutien de la part des gouvernements locaux. Mais les importations poursuivent leur contraction à un rythme inquiétant. Cela constitue un double problème. D’abord, c’est le signe que le consommateur chinois ne va pas si bien que cela. Ça tombe mal étant donné que le consommateur américain montre aussi des signes de faiblesse. Par ailleurs, pour que la Chine puisse éventuellement jouer son rôle de moteur de la croissance mondiale, il faut que les importations augmentent (et non pas les exportations qui ne sont en rien une preuve de reprise). Par conséquent, tous les gérants qui tablaient dans leur scénario macroéconomique sur le fait que la Chine puisse servir de relais aux Etats-Unis vont devoir revoir leur script. S’ajoutent à cela les tensions concernant le relèvement du plafond de la dette aux Etats-Unis. Le risque d’un défaut de paiement est à zéro. En revanche, les négociations difficiles entre les Républicains et les Démocrates sont susceptibles de peser à court terme sur le moral des investisseurs. Dans ce contexte, c’est sans surprise que le CAC 40 a lâché 0,59% hier à 7397 points. Nous nous attendons à ce que la phase de consolidation perdure. Un accord sur le relèvement du plafond de la dette sera la bonne excuse pour un rebond.

  • Outre ces deux inquiétudes immédiates, les investisseurs commencent aussi à s’inquiéter du risque de récession. C’est évidemment toujours une période difficile à gérer pour les portefeuilles. En l’absence de recette miracle, on peut supposer que les stratégies de rempart contre la récession qui ont fonctionné par le passé vont de nouveau fonctionner. Il est donc probable que les valeurs refuge comme l’argent physique ou encore le franc suisse (politique du franc fort de la Banque Nationale Suisse) affichent une performance honorable. La sortie des politiques monétaires ultra-accommodantes est aussi une opportunité pour avoir du monétaire dans son portefeuille. Avec un rendement parfois de 4-5% garanti, les obligations souveraines sont de nouveau attractives alors qu’on pensait encore l’an passé que c’était une classe d’actifs sans intérêt. Pour ce qui est des actions, certains secteurs ont tendance plus que d’autres à mieux résister (voire à être nettement en territoire positif). Il s’agit du secteur de la défense (Raytheon, Boeing, Lockheed Martin, Northrop Grumman etc.), de la santé (Novartis, Alcon dans les soins oculaires, Roche Holding etc…), dans l’agroalimentaire et la consommation de masse (Nestlé bien-sûr et L’Oréal qui est aussi considéré comme une valeur du luxe) ou encore les technologies disruptives (ABB au niveau de l’automatisation et de la robotique par exemple). Il y a aussi certaines valeurs qui ont le double avantage de servir de rempart à la fois contre l’inflation et contre la récession, comme Air Liquide – spécialiste de la chimie. C’est typiquement le profil de société cotée qui peut bien résister en période d’incertitude économique : un portefeuille de clients très diversifié, des ratios financiers solides (résultat net en hausse de 10 % et marge nette qui augmente de 11 % en 2022 sur un an), une stratégie d’expansion avant la Covid pour affirmer sa position de leader et la prise en compte de la transition climatique et énergétique (focus industriel sur l’hydrogène ces dernières années). Le bonus : Air Liquide distribue également des dividendes régulièrement à ses actionnaires et, pour dix actions détenues, l’entreprise offre une action supplémentaire.  

    Les résultats d’entreprises continuent avec Verbund, Coloplast, Engie, Deutsche Telekom, Merck, Bayer, Hapag-Lloyd, RWE, Takeda Pharmaceuticals, Honda Motor, 3i Group, ING Groep, JD.com.

    Encore et toujours l’inflation sur le plan macroéconomique. L’indice des prix à la consommation aux Etats-Unis est attendu en hausse à 0,4% en variation mensuelle, soit une augmentation de 5% en variation annuelle. En ce qui concerne l’inflation sous-jacente (qui est la vraie mesure de l’inflation !), la progression attendue est de 0,3% en variation mensuelle, soit 5,5% en variation annuelle. C’est évidemment toujours trop élevé pour la Réserve Fédérale américaine (Fed). Le niveau le plus bas atteint par l’inflation sous-jacente sur le cycle économique actuel était de 5,4% (en février). Malgré cela, les opérateurs de marché continuent de croire que la Fed en a fini avec son cycle de durcissement monétaire (c’est probable à court terme) et certains anticipent une baisse des taux dès cette année (mais c’est loin de faire consensus). Selon nous, il est probable que les chiffres de l’inflation restent très volatils à court terme ce qui va entraîner une valse-hésitation sur les marchés financiers concernant l’évolution de la politique monétaire américaine. Les analystes vont certainement ajuster régulièrement leurs prévisions (en particulier en ce qui concerne de possibles baisses des taux). La période correspond à un regain d’incertitude.
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