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Pas de changement

Macro
Christopher Dembik

Responsable de l'analyse macro-économique

L’inflation américaine n’aura pas servi d’arbitre au marché. Les chiffres communiqués étaient grosso modo en ligne avec le consensus. Tout était déjà pricé. Cela ne change pas le direction des principaux actifs financiers : positions vendeuses sur le dollar américain, consolidation sur les indices, tendance à aller vers les valeurs refuge (métaux précieux). A court terme, l’incertitude devrait continuer de demeurer sur les marchés actions. Les opérateurs doivent digérer les récents mauvais indicateurs chinois qui remettent en cause la thèse selon laquelle la Chine pourrait servir de relais à la croissance mondiale. En toile de fond, on observe également une certaine fébrilité qui est liée au débat sur le relèvement du plafond de la dette. La fuite au niveau des petites valeurs continue. Les investisseurs se désengagent massivement de ce compartiment de marché. Il est évident que cela va accélérer les opérations de type OPA, sortie de cotation etc.

  • L’inflation aux Etats-Unis a été le principal point d’attention du marché. Il n’y avait pas de bons chiffres à attendre. Supposons que l’inflation aurait nettement chuté, cela aurait été perçu par le marché comme le signe que la récession est là. Dans le cas contraire, en cas de forte hausse, cela aurait été interprété comme le fait que la récession va survenir. Bref, il n’y avait pas grand-chose à attendre. D’ailleurs, les chiffres étaient plutôt en ligne avec le consensus. L’inflation a atteint 4,9% sur un an en avril – à peine moins que ce qui était prévu (5.0%). L’inflation sous-jacente, qui est certainement un meilleur baromètre des pressions inflationnistes, était conforme aux attentes à 5,5% sur un an. Il était à 5,6% en mars. Peu probable, à ce stade, que cela exerce une influence particulière sur la politique monétaire de la Réserve Fédérale américaine. Par ailleurs, selon la dernière enquête de consommation de la Réserve Fédérale de New York, la part de ménages américains indiquant faire face à des difficultés pour obtenir un crédit continue de rester à un point haut de 10 ans, même si on note une amélioration marginale. Il faut s’attendre à ce que les conditions de crédit se durcissent encore dans les mois à venir en raison du décalage habituel de la politique monétaire sur l’économie réelle.

  • La greedflation a du plomb dans l’aile. Vous vous en souvenez, c’est cette capacité qu’on eu certaines entreprises (en particulier dans le secteur agro-alimentaire) à faire avaler des hausses de prix significatives aux consommateurs, en racontant une belle histoire (c’est la faute de l’Ukraine, tout le monde le fait), ce qui a permis d’augmenter sensiblement les marges. Un seul exemple : le prix des œufs a bondi de 70% aux Etats-Unis en un an. Officiellement, c’est la faute de la grippe aviaire. Mais quand on regarde de plus près, c’est plus compliqué. Est-ce que la greedflation est transitoire ou durable ? Tout porte à croire que le phénomène va être de courte durée. La hausse des taux entraîne un ralentissement important de la demande, ce qui réduit cette inflation. C’est un processus destructeur. C’est ce qu’on voit depuis le début d’année en Suède : effondrement historique des ventes au détail, ce qui a contraint les principaux distributeurs du pays à baisser drastiquement leurs prix. On commence également à voir des signaux allant dans ce sens aux Etats-Unis. Selon la dernière enquête NFIB, seulement 21% des petites entreprises envisagent d’augmenter leurs prix. C’est très en dessous de la moyenne de long terme. Le consommateur s’essouffle, la greedflation vit ses derniers jours. 

  • Au niveau des small cap, ça ne s’améliore pas. Alors que le CAC 40 affiche une performance d’environ 13% depuis le début de l’année, le CAC Small est toujours au plus bas avec une appréciation anémique de 0,2%. Les petites valeurs souffrent beaucoup du risque de récession et également des difficultés de financement en lien avec la hausse des taux directeurs. Mais il n’y a pas que cela. Certaines sociétés affichent aussi des résultats très médiocres (par exemple ordissimo, spécialiste des ordinateurs et tablettes sans virus, qui a publié de mauvais chiffres il y a moins d’une semaine). Pour l’instant, on voit mal ce qui pourrait inverser la tendance.

    Les résultats d’entreprises continuent avec Verbund (compagnie d’électricité en Australie), Coloplast (continence, soin des plaies etc.), Engie, Deutsche Telekom, Merck, Bayer, Hapag-Lloyd (transport maritime), RWE (conglomérat allemand dans le domaine de l’énergie), Takeda Pharmaceuticals, Honda Motor, 3i Group (services financiers), ING Groep et JD.com (commerce en ligne en Chine).

    On poursuit avec l’inflation aujourd’hui puisque les prix à la production sont publiés aux Etats-Unis. En première estimation, le consensus des analystes s’attend à un rebond en avril à 0,3% sur un mois après une contraction de 0,5% en mars. Comme nous l’indiquions hier, il faut s’attendre à ce que l’inflation soit encore très volatile à court terme, ce qui va compliquer la tâche des banquiers centraux. La Banque d’Angleterre doit aussi augmenter son taux directeur. Une hausse de 25 points de base est prévue par le marché à 4,50%. La croissance au mois de mai devrait ressortir en contraction (à cause de l’accumulation des jours chômés en raison du couronnement). Mais cela ne devrait pas avoir d’effet négatif à long terme. La dynamique économique outre-Manche est compliquée mais moins pire qu’on le craignait en fin d’année dernière.
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