On continue d'observer
Christopher Dembik
Responsable de l'analyse macroéconomique
Des données économiques positives ont stimulé le marché américain. L'indice S&P 500 a augmenté de 1,2 %, atteignant 4 378, le sous-indice de la consommation discrétionnaire ayant fait un bond de 2,1 %. Le Nasdaq 100 a bondi de 1,8 % pour atteindre 14 945, tandis que le Russell 2000 a progressé de 1,5 %. Les données américaines ont montré des signes positifs dans différents secteurs. Les commandes de biens durables ont augmenté de 1,7 % en glissement mensuel, dépassant l'estimation consensuelle de -0,9 %. En excluant les transports, les commandes de biens durables ont augmenté de 0,6 %, contrairement à la croissance nulle attendue. L'indice de confiance des consommateurs du Conference Board a atteint son plus haut niveau depuis janvier 2022, bondissant à 109,7, soit 7,2 points de plus que l'estimation consensuelle de 104,0. Le différentiel de main-d'œuvre a rebondi à 34,4 après une baisse en mai, les répondants affirmant que les emplois sont abondants ayant augmenté de 3,5 points pour atteindre 46,8 % et ceux affirmant que les emplois sont difficiles à obtenir ayant diminué de 0,2 point pour atteindre 12,4 %. Les ventes de logements neufs ont augmenté de 12,2% M/M en mai à 763k, dépassant les attentes de -1,2% à 675k.
- La Banque centrale européenne ne pourra probablement pas déclarer de sitôt la fin de son cycle historique d'augmentation des taux d'intérêt, selon sa présidente Christine Lagarde. Indiquant que les fonctionnaires de Francfort conserveront un penchant pour le resserrement monétaire même s'ils interrompent leur campagne de hausses dans les mois à venir, Mme Lagarde a également réaffirmé que le mois de juillet serait marqué par une neuvième hausse consécutive des coûts d'emprunt afin de réduire l'inflation. "Il est peu probable que, dans un avenir proche, la banque centrale puisse affirmer en toute confiance que les taux maximums ont été atteints", a déclaré Mme Lagarde lors d'un discours prononcé à l'occasion du lancement de la retraite annuelle de la BCE à Sintra, au Portugal. " Sauf changement important des perspectives, nous continuerons à augmenter les taux en juillet".
- Les prix de l'immobilier aux États-Unis ont augmenté pour le troisième mois consécutif, sous l'effet d'une demande croissante des acheteurs face à une offre restreinte. L'indice national des prix a augmenté de 0,5 % en avril par rapport à mars, selon les données corrigées des variations saisonnières de S&P CoreLogic Case-Shiller. Les États-Unis se trouvent dans ce qui est traditionnellement leur saison la plus active en matière d'achat de logements, avec seulement environ la moitié des propriétés qui ont été mises en vente au printemps 2019. La pénurie de stocks freine les transactions, mais les acheteurs déterminés à conclure une affaire sont souvent contraints de payer plus que le prix demandé dans de nombreux états du pays.
- À l'approche de la fin du deuxième trimestre, les opérateurs boursiers surveillent de près les flux de rééquilibrage des actions américaines, qui sont devenus une préoccupation majeure. Les analystes anticipent une forte pression à la vente de la part des fonds de pension, estimant à environ 26 milliards de dollars le montant potentiel des ventes d'actions. Le rééquilibrage imminent devrait avoir un impact notable sur la dynamique du marché, les opérateurs se préparant à des changements potentiels dans les prix des actions et le sentiment général du marché. La fin du mois et du trimestre coïncidant, l'ampleur de ces flux de rééquilibrage ajoute un élément d'anticipation et d'incertitude pour les acteurs du marché.
- Pas d’annonce majeure
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