Prévisions chocs
Une entreprise du classement Fortune 500 nomme un modèle d’intelligence artificielle comme directeur général.
Charu Chanana
Responsable de la Stratégie Investissement
Responsable de la Stratégie Investissement
Ce document est à but marketing.
La semaine dernière à Dubaï, j’ai échangé avec des investisseurs et des journalistes du monde entier sur l’état actuel des marchés financiers. Même si certaines nouvelles (comme celles de la Banque centrale américaine ou des droits de douane) ont donné un peu d’espoir, les discussions ont confirmé une chose : les risques restent bien présents et les anciennes méthodes ne suffisent plus.
Voici un résumé des grandes questions que se posent les investisseurs aujourd’hui :
Les droits de douane (taxes à l’importation) sont à leur plus haut niveau depuis les années 1930. On pense que les hausses sont derrière nous, mais l’incertitude reste très forte, ce qui freine les entreprises. Beaucoup ont acheté à l’avance avant les hausses, ce qui fausse encore les chiffres. Mais on n’a pas encore vu l’effet à long terme : moins d’embauches, moins d’investissements, et donc une économie plus lente.
Trump veut signer beaucoup d’accords commerciaux en même temps, ce qui est très ambitieux mais peu réaliste. Ces accords prennent normalement des années, car ils touchent à des domaines complexes (règles, lois, technologies, etc.). C’est donc un changement radical qui pourrait ne pas fonctionner.
Les droits de douane augmentent les prix pour les entreprises et les consommateurs. Cela freine la croissance, car :
Les entreprises dépensent plus.
Elles réduisent parfois les salaires ou les embauches.
Les prix à la consommation augmentent. Cela ralentit l’économie plus qu’autre chose.
La Fed attend de voir. Elle ne changera rien tant que les chiffres d’emploi et de consommation ne montrent pas clairement que ça va mal. Pour l’instant, les signes sont mixtes. Donc, aucune décision avant juillet sauf gros changement.
Les entreprises doivent choisir : augmenter leurs prix ou accepter de gagner moins. Comme les gens ont moins d’argent qu’en 2020, beaucoup d’entreprises, comme Walmart, préfèrent baisser leurs marges. Cela pourrait faire chuter les bénéfices de 13 % attendus à 3-5 % seulement.
Oui. Même si les discours sont plus rassurants, les vrais problèmes sont toujours là : incertitude politique, peu de mesures de soutien, et des actions encore chères. Les grands fonds d’investissement vendent leurs actions américaines, ce qui pèse sur les marchés.
Les États-Unis restent très puissants (technologie, finance, innovation...), mais des doutes apparaissent. Le climat politique instable, les dettes, et les tensions commerciales font que certains investisseurs se méfient. L’Amérique reste forte, mais plus intouchable comme avant.
Ces géants (comme Apple, Google, Meta, Microsoft…) restent très puissants, mais ils ne sont pas invincibles. Beaucoup dépendent de la publicité ou des achats des consommateurs. Et les droits de douane les touchent aussi via leurs chaînes de production internationales. Ils sont bons, mais pas à l’abri.
Il vaut mieux miser sur :
Les services de base (électricité, gestion des déchets, assurances).
Les entreprises avec des clients fidèles, peu dépendantes de l’international.
Les abonnements numériques (Netflix, logiciels, etc.).
Ces secteurs sont plus stables, même si l’économie ralentit.
Oui, mais avec une vision sur 2-3 ans. Ce n’est pas le moment de chercher des profits rapides. Il faut investir dans des entreprises solides, capables de résister à la tempête. Ne pas chercher à "acheter au plus bas", mais construire peu à peu un portefeuille durable.
Oui, mais il faut être sélectif :
Europe : relance budgétaire, défense, énergie.
Inde : forte croissance, numérique, consommation.
Japon : transformation économique, plus de transparence.
Chine : innovation en technologies, mais forte instabilité politique.
Oui, plus que jamais. Miser sur les grands changements du monde (IA, robotique, énergie propre, santé, etc.) permet de préparer l’avenir. Ces tendances sont soutenues par les gouvernements et vont durer dans le temps.
De plus en plus d’investisseurs remettent en question la solidité des actifs américains. Les obligations, les actions et même le dollar ont baissé en même temps — ce qui est très inhabituel. Ce n’est pas juste la peur d’une récession, c’est une perte de confiance plus large.
Il vaut mieux privilégier :
Des obligations à court terme.
Des titres indexés sur l’inflation.
Des produits souples et prudents.
Probablement oui. Il est encore trop cher par rapport à son histoire. Les investisseurs cherchent à diversifier leurs portefeuilles. Le recul du dollar ne veut pas dire la fin de son règne, mais il perd un peu de sa force.
L’or, valeur refuge, en profite.
Les monnaies européennes, comme l’euro, devraient se renforcer.
Le yen japonais et le franc suisse sont aussi des valeurs sûres.
Non. Même s’il baisse, le dollar reste la monnaie dominante. Il faudrait un événement très grave pour changer ça.
L’or a atteint 3 500 dollars, ce qui était l’objectif fixé. Il pourrait encore monter si la situation économique ou géopolitique s’aggrave, mais les hausses futures seront plus liées à des événements particuliers.
Vendre dans la panique.
Suivre les modes sans stratégie claire.
Négliger les risques.
Trop acheter/vendre sous le coup de l’émotion.
Perdre de vue leurs objectifs à long terme.
Il faut à la fois :
Gérer les risques à court terme (revenus réguliers, prudence).
Préparer les gains à long terme (investir intelligemment, avec patience).
Quand les marchés semblent incertains, ce sont souvent les meilleurs moments pour bâtir l’avenir.
20 % : grandes entreprises américaines solides.
20 % : entreprises résilientes (énergie, assurances, abonnements).
20 % : investissements dans des régions comme l’Europe, le Japon ou l’Inde.
15 % : matières premières (dont l’or).
15 % : grandes tendances d’avenir (IA, santé, énergies propres).
5 % : obligations de qualité.
5 % : argent liquide pour saisir les opportunités.