On entre dans le dur
Saxo
Les derniers faits marquants :
- Au niveau des marchés actions, la tendance est toujours positive pour Vallourec qui pourrait être la bonne surprise du deuxième semestre à la Bourse de Paris. Il y a toujours beaucoup de mouvements sur les petites et les moyennes valeurs, dans un contexte de faible liquidité. MedianTechno (solutions informatiques comme chariot électronique) semble de nouveau séduire les investisseurs au regard de l’évolution du cours ces derniers jours. Une hausse de l’action vers 7 euros est désormais envisageable. Nous vous en parlions il y a peu, le groupe Micropole (accélérateur de transformation des entreprises via la data) est au cœur de nombreux remous : les fonds sont en embuscade (donc possible opération à venir), la valeur est très décotée et le président de l’entreprise est contesté (c’est le moins qu’on puisse dire).
- Sur le marché des changes, le dernier rapport de la CFTC souligne à quel point le positionnement des investisseurs institutionnels et spéculatifs est extrême. Ce n’est jamais bon signe. Les positions nettes à la vente sur le dollar américain sont à leur plus haut niveau depuis deux ans. Les positions nettes à l’achat sur l’euro sont proches de leur point haut et celles sur la livre sterling sont à un point haut historique. Une telle situation, dans un environnement de marché marqué par une liquidité en baisse et une certaine fébrilité des investisseurs à l’approche des réunions de banques centrales, peut provoquer d’importants mouvements sur les devises concernées en cas de débouclage des positions par les investisseurs.
A suivre aujourd'hui :
- Les résultats d’entreprises continuent avec Meta, Coca-Cola, Thermo Fisher Scientific, Christian Dior (belle progression de 17% depuis le début d’année), Union Pacific, Rio Tinto, Boeing et ServiceNow.
- Trois banques centrales sont à l’agenda cette semaine : la Réserve Fédérale américaine (Fed), la Banque Centrale Européenne (BCE) et la Banque du Japon (BoJ). Depuis quelques semaines, le marché bruisse de rumeurs concernant un éventuel ajustement de la politique monétaire nippone (notamment au niveau du mécanisme de contrôle de la courbe des taux). La semaine passée, le gouverneur de la BoJ a fermé la porte à tout changement immédiat. C’est la fin (temporaire) des rumeurs. Du côté de la BCE et de la Fed, une hausse des taux de 25 points de base est prévue dans les deux cas. En revanche, l’incertitude est élevée concernant la trajectoire de la politique monétaire au-delà de l’été. De plus en plus d’opérateurs considèrent que la Fed pourrait opérer une longue pause après la hausse de cette semaine qui durerait au moins jusqu’en mars 2024. C’est cohérent avec les derniers indicateurs portant sur l’inflation. Côté européen, c’est un peu moins clair. Pour l’instant, le consensus de marché prévoit toujours une hausse des taux de 25 points de base en septembre prochain. Mais plusieurs membres du Conseil des gouverneurs ont évoqué ces dernières semaines la possibilité que la hausse de juillet soit la dernière. Cela pourrait faire encore plus sens au regard des derniers indicateurs PMI en zone euro qui sont préoccupants. On attend de la part de la BCE un effort de clarification concernant la trajectoire des taux. Nous sommes réalistes, il est probable que nous serons déçus.
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