Idée de trading - ORACLE

Saxo
Les prévisions d'Oracle dans le cloud ont subjugué le marché, l'action peut-elle encore être achetée après un bond de près de 40% en une séance ?
Notre conseil : Achat. La valorisation devient certes exigeante, à près de 50 fois les bénéfices attendus sur l'exercice en cours, mais les spectaculaires perspectives de croissance justifient ces ratios élevés et nous incitent à rester à l'achat. Nous relevons notre cible de 300 à 370 dollars.
Si Broadcom est parfois qualifié de « Huitième magnifique », Oracle mériterait de devenir la neuvième. La mue de l'éditeur de logiciels vers la fourniture d'infrastructures cloud se révèle en effet un formidable succès, comme en atteste le carnet de commandes, multiplié par plus de quatre sur un an à… 455 milliards de dollars. Le titre s'est envolé de 36% à Wall Street, soit sa meilleure performance journalière depuis la bulle Internet en 1999.
« Epoustouflé », « en état de choc », « absolument stupéfiant ». Dire que la publication trimestrielle d'Oracle a marqué les esprits des analystes relève de l'euphémisme. En réalité, ce ne sont pas tant les chiffres dévoilés sur le trimestre écoulé que les perspectives et l'annonce d'un carnet de commandes gigantesque pour son pôle d'infrastructures cloud qui ont ébloui Wall Street. Ce dernier, mesuré par le « RPO » (pour « Remaining Performance Obligations »), soit les revenus contractuels non comptabilisés, ont décollé de 359% sur un an pour s'établir à 455 milliards de dollars.
« Nous avons signé quatre contrats de plusieurs milliards de dollars avec trois clients différents au cours du premier trimestre (clos le 31 août) », a sobrement commenté la directrice générale Safra Catz. Parmi ces méga-contrats figure notamment celui conclu avec OpenAI dans le cadre du projet Stargate, qui génèrera 30 milliards de dollars de revenus par an à compter de 2028. D'autres acteurs ambitieux de l'IA qui se démènent pour s'assurer une capacité de calcul suffisante pour faire tourner leurs modèles de langage, comme la start-up d'Elon Musk xAi, comptent également parmi les clients d'Oracle.
Un demi-trillion de dollars de commandes dans le cloud
Au cours des prochains mois, la société prévoit de signer « plusieurs » clients supplémentaires à « plusieurs » milliards de dollars, « et nos RPO devraient dépasser les cinq cents milliards de dollars », anticipe Safra Catz. Cette dynamique de commandes permet à Oracle de rehausser de manière spectaculaire ses prévisions de chiffre d'affaires du pôle dédié aux infrastructures cloud (OCI) pour les prochains exercices. Celui-ci devrait bondir de 78% cette année pour atteindre 18 milliards de dollars sur l'exercice en cours (2026), avant de grimper, au cours des suivants, à 32 milliards puis 73, 114 et, enfin, 144 milliards sur l'exercice 2030. « Nous sommes tous un peu choqués, mais dans le bon sens du terme », a réagi Brad Zelnick, analyste chez Deutsche Bank, selon qui « il n'y a pas de meilleure preuve qu'un changement sismique est en cours dans l'informatique que cette publication ».
« Asset pretty light »
Pour l'heure relativement modeste, de l'ordre de 3 à 4%, la part de marché d'Oracle dans les infrastructures cloud, marché dominé par Amazon, Microsoft et Google, devrait donc rapidement progresser ces prochaines années. Une percée spectaculaire à mettre sur le compte du modèle économique du groupe fondé par Larry Ellison, différent de celui des géants technologiques. « Je sais que certains de nos concurrents aiment posséder des bâtiments mais ce n'est pas notre spécialité, qui est notre technologie et notre réseau unique, notre savoir-faire en stockage et l'assemblage des systèmes », a expliqué Safra Catz.
Autrement dit, Oracle ne construit pas (ou peu) de centres de données. Il se concentre sur le matériel (GPU, serveurs, réseaux à très haute performance), dont il loue les capacités de stockage et de calcul. Concurrent d'Amazon, de Microsoft et d'Alphabet, Oracle est également leur partenaire puisqu'il a conclu des accords avec ces trois acteurs pour permettre à leurs clients d'exécuter Oracle Cloud Infrastructure parallèlement à leurs services natifs. « Les revenus issus de ces partenariats ont été multipliés par plus de 16 au premier trimestre », se félicite Larry Ellison.
En hausse de 36% mercredi, pour une valorisation dépassant désormais les 950 milliards de dollars, le titre Oracle a signé sa meilleure performance journalière depuis le 23 décembre 1992.
Cette analyse a été élaborée par le "Groupe Les Echos / Le Parisien" et diffusée par Saxo Banque à des fins exclusivement publicitaires. Ce document est un contenu à visée marketing et ne doit pas être considéré comme un conseil en investissement.Notre conseil : Achat. La valorisation devient certes exigeante, à près de 50 fois les bénéfices attendus sur l'exercice en cours, mais les spectaculaires perspectives de croissance justifient ces ratios élevés et nous incitent à rester à l'achat. Nous relevons notre cible de 300 à 370 dollars.
Si Broadcom est parfois qualifié de « Huitième magnifique », Oracle mériterait de devenir la neuvième. La mue de l'éditeur de logiciels vers la fourniture d'infrastructures cloud se révèle en effet un formidable succès, comme en atteste le carnet de commandes, multiplié par plus de quatre sur un an à… 455 milliards de dollars. Le titre s'est envolé de 36% à Wall Street, soit sa meilleure performance journalière depuis la bulle Internet en 1999.
« Nous avons signé quatre contrats de plusieurs milliards de dollars avec trois clients différents au cours du premier trimestre (clos le 31 août) », a sobrement commenté la directrice générale Safra Catz. Parmi ces méga-contrats figure notamment celui conclu avec OpenAI dans le cadre du projet Stargate, qui génèrera 30 milliards de dollars de revenus par an à compter de 2028. D'autres acteurs ambitieux de l'IA qui se démènent pour s'assurer une capacité de calcul suffisante pour faire tourner leurs modèles de langage, comme la start-up d'Elon Musk xAi, comptent également parmi les clients d'Oracle.
Un demi-trillion de dollars de commandes dans le cloud
Au cours des prochains mois, la société prévoit de signer « plusieurs » clients supplémentaires à « plusieurs » milliards de dollars, « et nos RPO devraient dépasser les cinq cents milliards de dollars », anticipe Safra Catz. Cette dynamique de commandes permet à Oracle de rehausser de manière spectaculaire ses prévisions de chiffre d'affaires du pôle dédié aux infrastructures cloud (OCI) pour les prochains exercices. Celui-ci devrait bondir de 78% cette année pour atteindre 18 milliards de dollars sur l'exercice en cours (2026), avant de grimper, au cours des suivants, à 32 milliards puis 73, 114 et, enfin, 144 milliards sur l'exercice 2030. « Nous sommes tous un peu choqués, mais dans le bon sens du terme », a réagi Brad Zelnick, analyste chez Deutsche Bank, selon qui « il n'y a pas de meilleure preuve qu'un changement sismique est en cours dans l'informatique que cette publication ».
« Asset pretty light »
Pour l'heure relativement modeste, de l'ordre de 3 à 4%, la part de marché d'Oracle dans les infrastructures cloud, marché dominé par Amazon, Microsoft et Google, devrait donc rapidement progresser ces prochaines années. Une percée spectaculaire à mettre sur le compte du modèle économique du groupe fondé par Larry Ellison, différent de celui des géants technologiques. « Je sais que certains de nos concurrents aiment posséder des bâtiments mais ce n'est pas notre spécialité, qui est notre technologie et notre réseau unique, notre savoir-faire en stockage et l'assemblage des systèmes », a expliqué Safra Catz.
Autrement dit, Oracle ne construit pas (ou peu) de centres de données. Il se concentre sur le matériel (GPU, serveurs, réseaux à très haute performance), dont il loue les capacités de stockage et de calcul. Concurrent d'Amazon, de Microsoft et d'Alphabet, Oracle est également leur partenaire puisqu'il a conclu des accords avec ces trois acteurs pour permettre à leurs clients d'exécuter Oracle Cloud Infrastructure parallèlement à leurs services natifs. « Les revenus issus de ces partenariats ont été multipliés par plus de 16 au premier trimestre », se félicite Larry Ellison.
En hausse de 36% mercredi, pour une valorisation dépassant désormais les 950 milliards de dollars, le titre Oracle a signé sa meilleure performance journalière depuis le 23 décembre 1992.
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