Idée de trading - NVIDIA

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Un trimestre sans réelle surprise pour Nvidia, entre une décélération de la croissance et une tendance de fond toujours porteuse
Le concepteur de processeurs n'a pas surpris au deuxième trimestre, sa croissance demeurant forte tout en ralentissant sur une base de comparaison annuelle. Le cadre qui entoure la reprise des livraisons à la Chine reste flou, même s'il redonne au groupe des opportunités commerciales.
Les résultats du deuxième trimestre de Nvidia laissent peu place à l'étonnement. Un ralentissement de la croissance du chiffre d'affaires du concepteur de processeurs graphiques, après plusieurs années d'explosion sous l'effet de l'essor de l'intelligence artificielle, est mécanique. Celle-ci s'est établie à 56 % en glissement annuel et à 6 % en variation séquentielle sur les mois allant de mai à juillet, à 46,7 milliards de dollars. Les investisseurs sont une nouvelle fois mitigés, le titre du groupe naviguant proche de l'équilibre à l'ouverture de Wall Street ce jeudi. Ces chiffres sont pourtant légèrement meilleurs que les prévisions… et permettent au groupe de Santa Clara (Californie) d'enregistrer un énième record.
Tout comme le bénéfice par action, ressorti à 1,05 dollar, alors qu'il était attendu à 1,01 dollar. « Les profits de Nvidia ne sont pas si mauvais, a déclaré à Bloomberg Takeru Ogihara, stratège exécutif chez Asset Management One. Bien sûr, il y a une certaine incertitude concernant la Chine, mais en dehors de cela, il n'y a pas eu de grands chocs négatifs. » Le groupe n'a, en effet, pu vendre aucune puce H20 - le modèle qu'il a conçu sur-mesure pour le marché chinois - au deuxième trimestre en raison des restrictions à l'exportation. Les livraisons ont pu reprendre fin juillet, avec l'autorisation du président Donald Trump, qui a conclu un accord pour que 15 % des recettes de ces ventes soient reversées à l'administration américaine. Nvidia devra toutefois rassurer la Chine, qui a exhorté les entreprises locales à ne pas utiliser ses H20, quant à la sécurité de ses produits. L'autorisation en vue d'y commercialiser une nouvelle puce, plus performante sans pour autant être dernier cri, devrait prochainement être soumise aux autorités.
« Croissance significative à long terme »
Nvidia a indiqué tabler sur un chiffre d'affaires d'environ 54 milliards de dollars au troisième trimestre. Et ce, sans compter les ventes réalisées en Chine, qui pourraient lui permettre d'engranger jusqu'à 5 milliards supplémentaires. C'est quoi qu'il en soit plus que les 53,14 milliards anticipés par le consensus LSEG… mais pas autant qu'attendaient certains analystes très optimistes. D'où la relative déception exprimée jeudi par les marchés. « Jensen Huang [le président-directeur général de Nvidia, N.D.L.R.] a fait remarquer lors d'une conférence téléphonique que la demande reste insatiable et que l'année prochaine sera encore record », a insisté Andrew Jackson, responsable de la stratégie d'actions japonaises chez Ortus Advisors.
Nvidia, désormais bien installé à la première place des capitalisations boursières mondiales, prévoit que le cumul des dépenses engagées pour les infrastructures d'IA sera compris entre 3.000 et 4.000 milliards de dollars d'ici à 2030. Sa directrice financière, Colette Kress, y voit « une opportunité de croissance significative à long terme ». Une manière pour le géant américain de montrer que la manne financière sur laquelle il est assis n'est donc pas près de se tarir, quand bien même les revenus de la fameuse division Centres de données ont manqué de peu le consensus lors des deux dernières publications trimestrielles. Au regard des tendances, Jed Ellerbroek, gestionnaire de portefeuille chez Argent Capital, a estimé auprès de Reuters que « Nvidia va générer d'énormes gains au cours des neuf prochains mois, tout en partant d'une base de chiffre d'affaires déjà colossale ».
A noter que Colette Kress a indiqué que la production de masse de puces basées sur la prochaine itération de son architecture, nommée Rubin, devrait débuter en 2026. Une déclaration qui a pour but de donner aux investisseurs une forme de prévisibilité vis-à-vis du cycle de vie de ses produits. Nvidia devrait désormais sortir un processeur chaque année, à la manière d'Apple avec ses iPhone. C'est là un gage de récurrence de revenus… à condition de rester à la page sur le plan technologique. D'importants investissements continueront à être réalisés. Le groupe a déjà les yeux fixés sur ce qu'il juge être son prochain marché d'avenir : la robotique.
Conseil :
Les dépenses d'investissement des opérateurs de centres de données sont soutenues et l'accord relatif à l'exportation vers la Chine est positif pour les affaires du groupe. Nous conservons toutefois une approche spéculative, alors que la croissance continue de ralentir sur une base de comparaison annuelle. Objectif : 230 dollars.
Le concepteur de processeurs n'a pas surpris au deuxième trimestre, sa croissance demeurant forte tout en ralentissant sur une base de comparaison annuelle. Le cadre qui entoure la reprise des livraisons à la Chine reste flou, même s'il redonne au groupe des opportunités commerciales.
Les résultats du deuxième trimestre de Nvidia laissent peu place à l'étonnement. Un ralentissement de la croissance du chiffre d'affaires du concepteur de processeurs graphiques, après plusieurs années d'explosion sous l'effet de l'essor de l'intelligence artificielle, est mécanique. Celle-ci s'est établie à 56 % en glissement annuel et à 6 % en variation séquentielle sur les mois allant de mai à juillet, à 46,7 milliards de dollars. Les investisseurs sont une nouvelle fois mitigés, le titre du groupe naviguant proche de l'équilibre à l'ouverture de Wall Street ce jeudi. Ces chiffres sont pourtant légèrement meilleurs que les prévisions… et permettent au groupe de Santa Clara (Californie) d'enregistrer un énième record.
Tout comme le bénéfice par action, ressorti à 1,05 dollar, alors qu'il était attendu à 1,01 dollar. « Les profits de Nvidia ne sont pas si mauvais, a déclaré à Bloomberg Takeru Ogihara, stratège exécutif chez Asset Management One. Bien sûr, il y a une certaine incertitude concernant la Chine, mais en dehors de cela, il n'y a pas eu de grands chocs négatifs. » Le groupe n'a, en effet, pu vendre aucune puce H20 - le modèle qu'il a conçu sur-mesure pour le marché chinois - au deuxième trimestre en raison des restrictions à l'exportation. Les livraisons ont pu reprendre fin juillet, avec l'autorisation du président Donald Trump, qui a conclu un accord pour que 15 % des recettes de ces ventes soient reversées à l'administration américaine. Nvidia devra toutefois rassurer la Chine, qui a exhorté les entreprises locales à ne pas utiliser ses H20, quant à la sécurité de ses produits. L'autorisation en vue d'y commercialiser une nouvelle puce, plus performante sans pour autant être dernier cri, devrait prochainement être soumise aux autorités.
Coinbase peut encore profiter un peu du momentum, mais nous avons largement dépassé notre objectif. Le gain est supérieur à 100% par rapport à notre retour à l'achat. Il est raisonnable de se délester partiellement même si les perspectives à long terme restent bonnes. Nous préconisons des ventes partielles.
Cette analyse a été élaborée par le "Groupe Les Echos / Le Parisien" et diffusée par Saxo Banque à des fins exclusivement publicitaires. Ceci est un contenu marketing.