Outrageous Predictions
Le grand saut quantique arrive plus tôt que prévu : le « Q-Day » fait s’effondrer les cryptomonnaies et déstabilise la finance mondiale.
Neil Wilson
Investor Content Strategist
Global Head of Investment Strategy
Après des années durant lesquelles les entreprises ont laissé des systèmes génératifs écrire, tester et déployer des logiciels à une vitesse fulgurante, elles découvriraient que les coûts cachés de cette automatisation sont bien plus élevés qu’imaginé.
D’ici 2026, les systèmes dits d’« IA agentique » se seraient infiltrés partout : finance, logistique, recherche, production… Ils optimiseraient, automatiseraient, connecteraient tout — jusqu’au moment où tout se dérègle. Une série de petites anomalies pourrait dégénérer en crises majeures : un algorithme défaillant provoquerait un krach éclair sur les marchés ; des irrégularités comptables générées par IA entraîneraient des révisions de résultats et des démissions de dirigeants. Dans les usines et laboratoires, des robots humanoïdes ou industriels exécutant des ordres erronés causeraient des accidents graves, rappelant que les erreurs numériques peuvent avoir des conséquences bien réelles. Les conseils d’administration réaliseraient alors qu’une grande partie de leur infrastructure numérique a été reconstruite par des systèmes qu’aucun humain ne comprend vraiment.
Cette prise de conscience donnerait naissance à une nouvelle profession : les « nettoyeurs d’IA », véritables chasseurs de bugs, experts chargés de retracer, neutraliser et reconstruire des systèmes défaillants. Les grands cabinets de conseil et de cybersécurité se mobiliseraient pour répondre à la demande, tandis que des milliers de milliards seraient investis pour réparer, sécuriser et simplifier les codes critiques. Les gouvernements imposeraient des règles de transparence et de sécurité strictes, face à une confiance publique ébranlée dans les technologies autonomes. Apparaitraient alors des contrôles obligatoires avec « humain dans la boucle », des systèmes de retour arrière, des registres de modèles, des journaux de traçabilité et des interrupteurs d’urgence renforcés, ainsi que des exigences de capital plus élevées pour les systèmes dépourvus de garde-fous indépendants.
Pour les investisseurs, cette phase marquerait une nouvelle étape dans l’histoire de l’IA : les gagnants ne seraient plus ceux qui promettent d’automatiser le monde, mais ceux capables de le réparer, de le stabiliser et de le sécuriser. Ce gigantesque nettoyage, estimé à plusieurs milliers de milliards, se transformerait d’un fiasco en opportunité — la preuve que dans l’ère de l’IA « bête mais rapide », le véritable génie consisterait à réparer les dégâts et à bien faire les choses dès le départ.
Impact sur les marchés : les entreprises de cybersécurité, d’audit et de conseil verraient leurs revenus exploser, tandis que les valorisations des plateformes d’IA ultra-autonomes subiraient des pressions. Les investisseurs se tourneraient vers les sociétés offrant résilience, supervision et contrôle humain.
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