Idée de trading - Stellantis
Saxo
Stellantis, le rebond de l’activité parqué sur une voie de garage
Conseil :
Nous conseillons l’achat de Stellantis, mais seulement à titre spéculatif, en raison de la perspective de charges exceptionnelles, dont le montant n’est pas précisé pour le second semestre. Toutefois, le retour de la croissance aux États-Unis apporte un élément rassurant.
Le constructeur automobile Stellantis a beau avoir mis fin à sept trimestres consécutifs de baisse de son chiffre d’affaires durant les trois mois d’été, il a terminé la séance du jeudi 30 octobre, jour de sa publication, lanterne rouge du Cac 40, avec un plongeon de 8,7 % (jusqu’à 11,2 % en cours de journée).
Les investisseurs ont peu apprécié la mention, en fin de communiqué, de « charges supplémentaires au second semestre 2025 », sans détail chiffré, ni les extensions de garantie évoquées pour corriger des défauts de conception (dont le PureTech), susceptibles d’alourdir les provisions annuelles.
Les analystes de Jefferies et d’Oddo BHF ont regretté le caractère « vague » des perspectives pour le semestre en cours, d’autant plus dans le contexte de ces charges exceptionnelles annoncées.
Les stocks écoulés aux États-Unis
La direction de Stellantis a néanmoins confirmé les engagements formulés fin juillet pour la seconde partie de l’année, déjà peu détaillés : les revenus nets du groupe et son cash-flow industriel disponible sont toujours attendus « en amélioration continue », tout comme la marge opérationnelle, qui ne devrait pas être affectée par les nouvelles provisions. Elle viserait une rentabilité « low single digit », soit un taux de 2 % à 4 %, là où le consensus se situe à 2,7 %. Antonio Filosa, le nouveau directeur général, a indiqué qu’un taux de 6 % à 8 % serait raisonnable à moyen ou long terme.
La bonne nouvelle du troisième trimestre est pourtant passée au second plan, éclipsée par l’annonce des charges exceptionnelles. Le chiffre d’affaires de juillet-septembre a rebondi de près de 13 %, à 37,2 milliards d’euros, ramenant la baisse des facturations sur neuf mois à 5,5 %, pour un total de 111,5 milliards d’euros.
La reprise s’est appuyée sur l’Amérique du Nord, où les volumes ont bondi de 35 %, alors qu’ils progressaient de 13 %, à 1,3 million d’unités, pour l’ensemble du groupe et de ses quinze marques.
Ce marché avait souffert jusque-là de l’écoulement des surstocks — désormais normalisés — des concessionnaires américains. Le rebond a été observé « sur l’ensemble des marques Jeep, Ram, Chrysler et Dodge, ce qui a permis à l’entreprise d’atteindre une part de marché mensuelle de 8,7 % en septembre », s’est félicité Stellantis.
Cette analyse a été élaborée par le "Groupe Les Echos / Le Parisien" et diffusée par Saxo Banque à des fins exclusivement publicitaires. Ce document est un contenu à visée marketing et ne doit pas être considéré comme un conseil en investissement.
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