Ca fait plaisir

Les marchés ont poursuivi leurs efforts tandis que l'inflation a montré de nouveaux signes d'assouplissement, ce qui pourrait inciter la Réserve fédérale à continuer de ralentir le rythme de ses hausses de taux et à éviter une récession économique plus sévère. Après avoir connu un début de séance volatile, les principaux indices sont repartis à la hausse pour une troisième séance consécutive. Les rendements du Trésor à deux ans ont chuté de 11 points de base. Le dollar est resté proche de son plus bas niveau depuis juin. Les swaps montrent que moins de 50 points de base de resserrement sont prévus pour les deux prochaines réunions de la Fed, ce qui implique une faible probabilité que les taux ne soient pas relevés pour la réunion de mars. L'indice des prix à la consommation, associé aux résultats inférieurs aux attentes des mois précédents, ouvre par conséquent la voie à une hausse de seulement un quart de point lors de la prochaine réunion de la Fed le 1er février.

• Le président de la FED de Philadelphie, Patrick Harker, a déclaré que la banque centrale devrait relever les taux d'intérêt par tranches d'un quart de point "à l'avenir", alors qu'elle approche du point final de sa campagne de resserrement la plus agressive depuis des décennies.  "Je m'attends à ce que nous relevions les taux encore quelques fois cette année, même si, à mon avis, l'époque où nous les relevions de 75 points de base à la fois est sûrement révolue", a déclaré M. Harker dans des remarques préparées jeudi pour un événement à Malvern, en Pennsylvanie. "À mon avis, des hausses de 25 points de base seront appropriées à l'avenir.
  
  
• L'inflation américaine a continué de ralentir en décembre, renforçant ainsi la preuve que les pressions sur les prix ont atteint un pic et mettant la Réserve fédérale sur la voie d'un nouveau ralentissement du rythme des hausses de taux d'intérêt. L'indice global des prix à la consommation a baissé de 0,1 % par rapport au mois précédent. L'indice a augmenté de 6,5 % par rapport à l'année précédente, son niveau le plus bas depuis octobre 2021. Hors alimentation et énergie, l'IPC de base a augmenté de 0,3 % le mois dernier et de 5,7 % par rapport à l'année précédente, soit le rythme le plus lent depuis décembre 2021. 
  
  
• L'économie britannique a connu une croissance inattendue en novembre, ce qui laisse penser que la Grande-Bretagne résiste mieux que prévu à la crise du coût de la vie.  Le produit intérieur brut a augmenté de 0,1 % par rapport à octobre, a déclaré vendredi l'Office for National Statistics. Les services ont progressé, ce qui, selon l'ONS, est lié aux entreprises tournées vers les consommateurs qui ont été aidées par les matchs de la Coupe du monde de football. Ce gain réduit le risque que l'économie soit en récession. La Banque d'Angleterre prévoit que l'économie est sur le point de glisser dans un marasme qui durera jusqu'en 2024.
  
  Il faudra suivre les résultats de DiDi Global, Aeon, Bank of New York Mellon, Bank of America, JPMorgan Chase, Wells Fargo, Citigroup, UnitedHealth, BlackRock, Delta Air Lines, First Republic